Enfin quelque chose à se mettre sous la dent dans l’univers du hockey!
Les premières séances d’arbitrage auront lieu demain pour les joueurs qui n’en seront pas venus à une entente avec leur équipe d’ici là!
Les dossiers en arbitrage débutent demain | Calendrier des causes qui seron[…] https://t.co/SlUWP019Jr #NHL #LNH #hockey # pic.twitter.com/A6H3LZFsKg
— Toutsurlehockey.com (@Toutsurlehockey) July 19, 2017
À ce point-ci, plusieurs partisans du Canadien célèbrent le fait qu’Alex Galchenyuk n’ait pas eu à traverser ce périlleux processus au cours duquel la relation entre le joueur et l’équipe en question s’amenuise souvent.
Toutefois, vous seriez surpris d’apprendre que dans plusieurs cas, même si une entente est parvenue avant les séances d’arbitrage, une séparation entre les deux parties prenantes s’effectue avant la fin du contrat octroyé.
J’ai classé tous les joueurs ayant réglé leur situation contractuelle selon le moment auquel ils en sont venus à une entente avec leur équipe. J’ai omis d’inclure les pactes moyennant un salaire inférieur à 1 million par campagne puisque ceux-ci sont destinés à des joueurs de soutien. Voici ce qui s’est historiquement déroulé depuis 2012 lorsqu’un joueur signe son contrat avant d’avoir rencontré un arbitre.
Depuis 2012, 43,28% des joueurs dans cette situation quittent leurs équipes respectives avant la fin de leur contrat. Ce départ peut s’expliquer par une transaction, un rachat de contrat ou bien un départ dans une autre ligue. De plus, 14,85% des patineurs dans ce lot terminent leur contrat avant de changer de formation.
C’est donc dire que selon cet historique, il y a près de 60% des chances qu’Alex Galchenyuk ne soit plus à Montréal au moment de l’échéance de son contrat. Rappelez-vous que celui-ci avait fait sa demande pour l’arbitrage salarial quelques heures avant de se lier avec le CH…
Cette statistique devrait-elle vous inquiéter? Non!
Il est difficile d’établir des tendances dans des situations comme celles-ci, alors que chaque cas est totalement différent. Tout de même, ce segment d’analyse prouve qu’éviter l’arbitrage ne signifie pas un mariage à long terme entre un joueur et son équipe…
Seulement quatre contrats ont été déterminés par un arbitre lors des dernières années. Dans cette situation, deux joueurs ont changé de camp avant la fin de leur entente.
La proportion de divorces est encore plus forte alors que les deux parties concernées ont rencontré l’arbitre, mais en sont venues à une entente avant son jugement final. P.K. Subban fait partie des quatre joueurs sur un total de six dans cette situation qui ont quitté leur équipe avant la fin de leur contrat.
Grosso modo, le nombre de joueurs ayant soumis une demande d’arbitrage quittant par la suite leur formation est extrêmement élevé.
Disons que des négociations houleuses ne sont pas toujours reçues de manière favorable, dans la LNH d’aujourd’hui…