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Soirées de la fierté : les joueurs russes courent un risque en portant ces chandails

Un grand débat a été lancé il y a de cela quelques semaines lorsque le défenseur des Flyers de Philadelphie, Ivan Provorov, a décidé de ne pas prendre part à la séance d’entraînement afin d’éviter d’avoir à porter un chandail aux couleurs de la communauté LGBTQ+.

Le défenseur des Flyers avait expliqué son geste en disant que cette communauté va à l’encontre de sa culture, et qu’il ne voulait donc pas porter un chandail en soutien à des idéologies auxquelles il ne s’identifie pas.

Un grand nombre de personnes avait dénoncé ce geste de Provorov stipulant que porter un simple chandail aux couleurs de la communauté LGBTQ+ pendant environ 5-10 minutes n’était clairement pas dramatique.

Cependant, de nouvelles informations dans l’histoire viennent changer la donne.

En effet, dans un article de The Athletic publié hier par Michael Russo et Joe Smith, on peut lire que les joueurs russes courent un grand risque en portant un tel chandail si l’on se fie aux nouvelles lois russes anti-homosexuelles d’office depuis décembre.

Cela expliquerait donc en partie pourquoi les Rangers de New York, ainsi que plus récemment, le Wild du Minnesota, ont annulé leur soirée pour la fierté.

Il faut savoir que les deux équipes comptent parmi leurs rangs des joueurs russes de premier plan tels qu’Artemi Panarin, Igor Shesterkin et Kirill Kaprizov.

Pour revenir aux lois russes, en gros, elles stipulent qu’« il est illégal de faire de la propagande sur les relations sexuelles non traditionnelles dans tous les médias, y compris les médias sociaux, la publicité et les films. »

D’ailleurs, Ben Noble, professeur associé de politique russe à l’University College London, explique dans l’article de The Athletic que les joueurs russes s’exposent réellement à un risque absolu en prenant part à une telle soirée de la fierté.

« Ces craintes sont légitimes. Si vous portez un maillot de la fierté, il y a une incertitude quant à la manière dont cela sera interprété par les forces de l’ordre en Russie, et c’est un risque. Les autorités ont le pouvoir d’appliquer cette législation et d’autres de manière sélective. C’est à elles de décider qui elles poursuivent. » – Ben Noble

Bref, on peut donc comprendre que les équipes de la LNH annulant ces soirées tentent peut-être simplement de protéger leurs joueurs russes en leur évitant de graves répercussions avec leur pays, tout en évitant qu’ils soient critiqués sur la place publique, comme l’a été Ivan Provorov.

Pour en savoir plus, je vous relaisse ici l’article de The Athletic, ainsi que l’article de nos collègues d’HabsolumentFan.

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