« Si tu as la chance d’avoir un John Tavares, tu le paies »

Plusieurs façons s’offrent à une équipe pour s’améliorer rapidement.

Une des manières les plus simples, si ce n’est pas la plus simple, c’est de signer un agent libre, car il ne coûte rien en retour aux équipes et on sait généralement à quoi s’attendre de ces joueurs-là.

Par contre, le marché des agents libres a tendance à faire grimper le salaire des joueurs et ces derniers veulent majoritairement avoir le plus gros salaire possible.

Il y a eu beaucoup d’erreurs dans le passé en surpayant un joueur qui a bien fait lors de sa dernière année de contrat, mais qui n’est jamais revenu à ce niveau par la suite.

C’est le risque lié au marché des joueurs autonomes.

On peut penser à Karl Alzner, qui avait signé un contrat trop élevé avec les Canadiens de Montréal et s’est finalement fait racheter par le club.

Dans le cas du CH, présentement, on sait qu’il y a un besoin urgent d’ajouter un vrai centre de deuxième trio pour compléter Ivan Demidov en vue de sa première saison complète dans la LNH.

Et quelques joueurs cochent les cases du CH pour cela, dont Sam Bennett et John Tavares.

À ce sujet, Pierre Dorion a mentionné que les Canadiens sont prêts à passer à la prochaine étape et doivent surpayer dans les agents libres cet été pour combler ce besoin.

Il l’a dit lors de sa chronique quotidienne au Retour des Sportifs.

Quand un club qui a besoin d’un centre numéro deux voit un joueur comme John Tavares être disponible, il ne doit pas manquer pareille occasion.

Il faut tout de même rester sensé dans le contrat offert, mais Tavares pourrait sans aucun doute combler le trou au centre de la deuxième ligne.

Il serait aussi un complément parfait pour Ivan Demidov, qui pourra compter sur un vétéran capable de la mettre au fond du filet, même s’il commence à vieillir (il aura 35 ans au début de la prochaine saison).

Quand un joueur comme Tavares est ciblé par une équipe, ce n’est pas nécessairement le salaire annuel qu’il faut regarder, mais surtout la durée du contrat.

Rendu à 35 ans, tu ne peux pas le signer pour cinq ans, par exemple. La logique veut que pour les deux dernières années du contrat deviennent un fardeau au niveau de la masse salariale.

Mais si le CH peut offrir un bon contrat pour trois ans (advenant le cas que Tavares accepterait un contrat de cette durée), il doit offrir tout ce qu’il peut (en gardant le gros bon sens) pour ajouter ses services.

Un deuxième trio composé de Demidov, Tavares et Kirby Dach, ça commence à avoir du sens.

Mais on se demande pourquoi Tavares quitterait Toronto pour aller à Montréal.

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