Sheldon Souray est un des meilleurs défenseurs de tous les temps en avantage numérique. Il l’a du moins démontré en 2006-07, alors qu’il a battu le record pour le plus de but en avantage numérique en une seule saison par un défenseur. Il en a inscrit 19.
Le secret de son succès? Andrei Markov et Alex Kovalev.
C’est du moins ce qu’il a expliqué à John Scott lors de son passage au balado Dropping the Gloves.
In ‘06/‘07, @SSouray set the record for powerplay goals for defenseman in a single season with 19.
But, he credits his teammates on that one. #GoHabsGo pic.twitter.com/A6zUVL09Ae
— Dropping the Gloves (@dropping_gloves) August 17, 2023
« N’importe qui peut marquer des buts en avantage numérique avec Andrei Markov et Alex Kovalev qui te font des passes soulevées. » – Sheldon Souray
Bien sûr, Souray a reçu beaucoup d’aide de la part de ces deux joueurs pendant la saison 2006-07, mais il les dépasse sur tous les points pendant cette saison!
En effet, Markov a distribué 27 passes avec l’avantage d’un homme pendant cette campagne, tandis que Kovalev l’a fait 14 fois. Souray les dépasse avec 29 mentions d’aide en avantage numérique.
Je ne dis pas que Souray a tort de penser qu’il doit une partie de ses exploits à ses deux coéquipiers, mais je pense qu’il a eu un plus grand impact pendant cette saison.
Les Canadiens ont terminé cette campagne au tout premier rang de la LNH en avantage numérique. Et ce fut la même chose la saison suivante.
En 2006-07, Souray a inscrit un total de 64 points. Il s’agit de la 9e meilleure saison en terme de points chez un défenseur dans l’histoire du Canadien. Ce n’est pas rien!
Sheldon Souray a aussi tenu à discuter de la puissance d’Alex Kovalev et de la manière dont il dominait partout, même à l’entraînement. Le Russe possédait un réel talent avec la rondelle et ne se gênait pas pour le démontrer pendant les séances d’entraînement. Souray a expliqué que Kovalev était un des joueurs les plus difficiles à affronter, même en pratique.
Selon Souray, le secret de Kovalev était vraiment sa puissance, ce qui faisait en sorte qu’il était très difficile de lui enlever la rondelle.