Lorsque les Maple Leafs ont (encore) perdu au premier tour des séries éliminatoires face aux Bruins de Boston, la machine à rumeurs était repartie de plus belle. Après autant de déceptions, Toronto doit quand même être réaliste et procéder à des changements dans son noyau.
Mais qui donc doit partir?
Auston Matthews? Non, c’est le visage de ton équipe et il a presque inscrit 70 buts en une seule saison. William Nylander? Non, tu viens de lui offrir une prolongation de contrat et il a été le joueur le plus utile à ton équipe pendant les derniers matchs de cette dernière série. John Tavares? Non, son âge et son salaire font baisser sa valeur.
Le seul joueur du Core Four que nous n’avons pas nommé est Mitch Marner. C’est justement son nom qui circule dans toutes sortes de rumeurs de transaction l’envoyant n’importe où, tant que ce soit ailleurs que Toronto.
Marner a prouvé lors de la série de premier tour qu’il n’est peut-être pas fait pour être un des meilleurs joueurs dans une équipe aspirant à la Coupe Stanley. Sa réaction lors du match numéro quatre de la série a prouvé qu’il a de la difficulté face à l’adversité.
On vous parle encore de Marner parce que Frank Seravalli de Daily Faceoff a donné son opinion face à ce sujet lors de l’édition du 19 mai du balado DFO Rundown.
Per @frank_seravalli there is a 95%+ chance that Mitch Marner will be traded this off-season. The two-time Selke nominee was selected fourth overall by the Maple Leafs in 2015. Many teams will likely inquire in the star winger. #GoHabsGo #LeafsForever pic.twitter.com/vytvQGlPlI
— Habs Fanatics (@habsfanaticss) May 20, 2024
Seravalli explique que, selon lui, il n’y aurait que 5% de chances de voir Mitch Marner de retour dans l’uniforme des Maple Leafs pour le début de la saison 2024-25. Seulement 5%!
C’est assez fou comme affirmation, surtout quand on sait maintenant que les Leafs n’ont pas demandé à Marner de lever sa clause de non-échange. Seravalli est toutefois convaincu que Marner n’est pas bon en éliminatoires et que c’est la raison pour laquelle il doit partir.
L’attaquant canadien écoulera, en 2024-25, la dernière campagne de son contrat de 10,903 millions $ par saison. L’équipe qui fera son acquisition voudra certainement essayer de lui faire signer une prolongation de contrat dès que la transaction sera réalisée, si ce n’est pas avant que la transaction se produise.
Même s’il ne performe pas très bien en éliminatoires, on parle quand même ici d’un joueur qui a produit 85 points et plus à chacune de ses trois dernières saisons. Il va coûter cher et l’équipe qui va l’acquérir ne voudra pas risquer de le perdre.
Seravalli est aussi convaincu qu’un ménage s’impose en défense à Toronto. Il pense qu’il est temps d’échanger le défenseur Morgan Rielly avant qu’il commence à ralentir et perdre de la valeur. Il n’a peut-être que 30 ans, mais il reste cinq ans à son contrat de 7,5 millions $ par campagne.
Un ménage s’impose à Toronto et il faudra garder l’équipe à l’oeil pendant la saison morte.