La pandémie de la COVID-19 ne cesse de mettre des bâtons dans les roues des circuits sportifs professionnels depuis son commencement. La LNH ne fait pas exception. Cette année, la ligue perdra de quatre à cinq milliards de dollars. L’absence de partisans dans les gradins empêche évidemment un revenu énorme pour les différentes équipes.
Si on fait le calcul, chacune des équipes perdra entre 129 et 161,2 millions de dollars.
Disons que ce n’est pas le genre de facture que les propriétaires attendaient il y a 12 mois…
Si les équipes riches (Canadien, Maple Leafs, Rangers) n’y verront rien de plus qu’un désagréable montant à payer, d’autres formations feront face à de sérieuses difficultés. On parle d’une vingtaine d’équipes.
C’est du moins ce qu’a avancé Serge Savard lors de son passage sur le podcast SHOWTOM de Tom Lapointe le week-end dernier. L’ancien défenseur, capitaine et directeur général du Canadien a même mentionné qu’« au moins une vingtaine de clubs vont être obligés d’aller sur le marché de l’emprunt ».
La déclaration frappe fort et nous pousse à réfléchir sur la question. Du moins, beaucoup plus que l’a fait le panel du podcast, qui a simplement passé au prochain sujet sans réagir aux propos de Savard.
20 équipes, c’est quand même près des deux tiers de toute la LNH. On ne parle pas seulement des classiques concessions en difficultés, les Panthers, Coyotes, Hurricanes et Islanders de ce monde. On parle plutôt d’une majorité des équipes de la meilleure ligue de hockey au monde.
Comment est-ce que la LNH pourra venir en aide à ses équipes? Les publicités ont pris d’assaut les casques des joueurs cette saison, est-ce que les chandails sont les prochains? Les culottes peut-être? Inutile de vous dire que je déteste m’imaginer un tel scénario, sauf qu’à ce point-là, la LNH aura-t-elle vraiment le choix?