Ça fait trois mois qu’on n’a pas vu Sean Monahan dans l’uniforme du Canadien. Trois mois, c’est excessivement long et c’est pour cette raison que Kent Hughes n’a pas réussi à l’envoyer sous d’autres cieux avant la date limite des transactions.
Le plan était de le liquider contre un choix ou un espoir, mais son bobo est venu compliquer les choses. Je dis « son bobo »… Mais on pourrait aussi dire « ses bobos ». J’explique.
Comme chaque année, le directeur général de la Flanelle a rencontré les médias après avoir terminé sa journée sur le marché des échanges et Hughes en a profité pour donner des nouvelles de Monahan.
Et ces nouvelles-là ne sont pas très bonnes, disons-le comme ça.
Le DG a confirmé que Monahan s’était blessé à nouveau lors de sa remise en forme et « n’est pas sûr à 100% » de voir revenir au jeu cette saison.
Kent Hughes a aussi affirmé qu’il ne voulait pas donner des mises à jour de son état de santé pour le protéger en vue de la date limite des transactions.
Sean Monahan s’est blessé à nouveau lors de sa remise en forme. Kent Hughes ignore s’il pourra jouer à nouveau d’ici la fin de la saison
Il n’a pas aggravé une blessure. C’était une nouvelle blessure.@RDSca
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) March 3, 2023
Ouch, ouch, et re-ouch.
On s’entend sur le fait que ce n’est jamais plaisant d’entendre des choses comme celle-ci et là, il faut se demander ce que cela veut dire pour la suite de sa carrière.
Hughes a affirmé qu’il était un peu trop tôt pour dire si l’organisation souhaite bel et bien ramener le joueur de centre (Monahan sera libre comme l’air cet été) en raison de son état de santé…
Mais le DG a tenu à spécifier qu’en santé, Sean Monahan est un joueur utile à l’équipe. On a vu en début de saison à quel point il aidait le club à plusieurs niveaux, autant sur la glace qu’en dehors de celle-ci.
Je me sens mal en chien pour le gars parce que dernièrement, il est plus souvent blessé qu’autre chose. Monahan veut jouer au hockey, mais son corps ne lui permet tout simplement pas.
C’est ça qui est triste dans l’histoire.