Savoir si Carey Price peut jouer à long terme est plus important que de savoir quand il sera prêt

Êtes-vous tannés de parler de Carey Price pour ne rien dire de nouveau? Moi aussi. Et probablement que Kent Hughes aussi.

Concernant le gardien, Kent Hughes a quand même donné quelques informations qui ne changent pas le monde, mais qui permettent malgré tout de jaser un petit peu du cerbère.

D’abord, on veut savoir si le gardien va mieux, mais il est dur de répondre à la question. Pourquoi?

Parce que oui, même s’il va mieux, Price n’a visiblement pas encore testé son genou. Hughes ne croit pas que son gardien a recommencé à patiner et on sait que c’est en patinant que le gardien va pouvoir obtenir des réponses.

Le vrai test, c’est quand Carey Price ira sur la glace. – Kent Hughes

Le DG a raison. Après tout, en ce moment, il se remet de l’injection subie il y a quelques semaines et il verra après comment son genou va répondre à tout ça quand il va le tester pour vrai.

À ce sujet, Price aura, au cours du mois, un rendez-vous à Montréal afin de faire un suivi médical. Ce n’est rien de nouveau sous le soleil, en passant, puisqu’il est normal de faire des suivis.

Tant qu’à jaser du sujet, on sait qu’il viendra à Montréal sous peu pour rencontrer les médecins du club. Si ce ne sont pas ceux du CH, en tout cas, on peut affirmer que ce ne sont pas les mêmes médecins qui l’ont opéré l’an dernier à New York.

Pourquoi ne va-t-il pas à New York comme l’an dernier? Est-ce que sa réhabilitation difficile fait en sorte que le CH regarde ailleurs dans son cas comme ça a été le cas quand il a vu les médecins ici il y a quelques semaines? Pas que ce soit un détail crucial dans l’équation, mais on peut se questionner.

Bref. Tout ça pour dire que Price n’est pas encore assez en forme pour penser à jouer. Le gardien, qui a affirmé qu’il allait prendre une décision à la fin de l’été, sera-t-il vraiment prêt à rendre son verdict à la fin du prochain mois?

Kent Hughes ne semble pas avoir d’attentes à cet effet. Comme il a répondu tantôt, il espère, d’une manière ou d’une autre, avoir une meilleure idée au niveau de sa santé d’ici… octobre. Octobre?

Et quand il dit octobre, c’est approximatif. Ça peut être plus tard comme ça peut être plus tôt.

Mais dans les faits, en ce moment, son contrat est compris dans le budget. Et dans une année perdue d’avance, le DG s’en fait plus à savoir si Price pourra redevenir un vrai gardien #1 un jour qu’à savoir si son premier match sera le 15 octobre ou le 1er décembre, par exemple.

Donc il faut conclure le texte sur Price comme les autres textes sur Price : on ne sait pas exactement ce qui va se passer dans son cas. S’il a espoir qu’il peut jouer cette année, il faudra vivre dans le doute.

Le seul scénario dans lequel on sait à quoi s’en tenir, c’est s’il ne peut pas jouer. Et en ce moment, ce n’est pas vers là qu’on s’enligne. Pas publiquement, en tout cas…

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