On entend parfois que les gars étaient plus unis dans le temps. Après tout, ils avaient plus le temps de socialiser hors des entraînements que les gars d’aujourd’hui, qui passent plus de temps avec leur famille.
Et je ne dis pas que l’un est mieux que l’autre ; c’est un simple état des faits.
Tout ça pour dire qu’en allant s’isoler à Toronto, les gars ne pouvaient pas se tenir en famille. Ils devaient passer leur temps ensemble, ce qu’ils n’ont pas toujours le temps de faire durant la saison. Et surtout, ce qu’ils n’avaient pas eu le temps de faire depuis des mois, en raison de la pandémie.
Et selon ce qu’on peut en déduire des propos de Brett Kulak, cela a pu aider la cause du Canadien.
En étant constamment réunis dans la bulle, nous en avons appris sur chacun d’entre nous. Tout le monde s’est mis à croire en soi. Nous nous sommes donnés l’objectif de rendre la vie dure aux autres équipes. Nous pouvons maintenant réaliser de grandes choses et nous en sommes conscients. – Brett Kulak
Cette citation, tirée d’un article de TVA Sports, est importante à mes yeux. Pourquoi? Parce qu’on sent que les gars ont vraiment appris à se connaître dans la bulle, ce qui a créé une chimie.
Cependant, je retiens le fait que la confiance s’est installée chez le CH et c’est ainsi que le club a gagné.
Est-ce que cette confiance, acquise en apprenant à se connaître, aurait été au rendez-vous si le Canadien n’avait pas été dans la bulle? Si les gars avaient pris le chemin de la maison après chaque match?
La bataille sera féroce pour le poste de quatrième défenseur au prochain camp d'entraînement → https://t.co/pphhoe2LYI
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 26, 2020
Pas forcément, non.
On peut donc faire un lien entre l’effet de jouer dans la bulle et la victoire de la Flanelle. On ne sait pas exactement à quel point cela a pesé dans la balance, mais je suis sûr que cela a eu un rôle plus important qu’on pense.