«Salt Lake sucks» : un dur lendemain de veille pour les fans des Coyotes

Ça y est : les Coyotes ont joué le dernier match de leur histoire à Phoenix. À partir de maintenant, c’est à Salt Lake City que la franchise, qui a été fondée à Winnipeg à la base, s’en va.

La confirmation devrait tomber aujourd’hui après un vote des gouverneurs (une rencontre est au menu à 15h), mais Ryan Smith, le futur proprio de la concession, l’a dit : c’est pas mal fait.

C’est toujours triste de voir des fans perdre leur équipe. Après tout, même si le hockey n’a pas sa place en Arizona, il n’en demeure pas moins que plusieurs fans là-bas sont en deuil ce matin.

Peut-être qu’en 2029, si Alex Meruelo arrive à construire un aréna, le hockey sera de retour en Arizona via une expansion. Mais en même temps, rien n’est assuré, dans la vie.

Il y a des chances que les fans des Coyotes aient vu le dernier match d’un club local en Arizona hier soir.

Il y a des chances que Shane Doan, qui a tout fait pour voir le match de son club (et de son fils) hier, ait été la seule vraie vedette à avoir joué dans le désert et à avoir inspiré les Auston Matthews de ce monde.

En parlant de Doan, avez-vous vu qu’il vient de récupérer la bannière de son numéro retiré au vieux Gila River Arena? Elle avait été abandonnée…

Les fans du club n’ont pas hésité, dans les estrades hier, à chanter contre Salt Lake City (Salt Lake sucks), la ville qui vient de leur voler leur club. C’est tout à fait normal, dans les circonstances.

Après tout, c’était émotif pour tout le monde qui a vécu de près ou de loin l’expérience dans le désert. Ce l’est surtout pour les employés qui risquent de perdre leur emploi, dans tout ça.

Bien des gens avaient d’ailleurs déjà perdu leur emploi aux réseaux sociaux aux mains du fils d’Alex Meruelo. #FilsÀPopa

De battre les Oilers hier soir aura été un bel au revoir pour les fans, qui ont vécu le white out, soit tout le monde qui s’habille en blanc. Mais ce matin, ça doit avoir des allures de lendemain de veille en Arizona.

Il reste encore des enjeux pour l’organisation, incluant de construire un vrai aréna pour le hockey (en ce moment, le club a seulement 14 000 places) et de trouver un nouveau nom.

Une nouvelle ère attend bel et bien les Coyotes, qui étaient sur le respirateur artificiel depuis (trop) longtemps.

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