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Ryan Poehling devra se ressaisir contre les Sénateurs

La semaine dernière, Ryan Poehling semblait pratiquement prêt à intégrer la rotation régulière du CH. C’est ce que croyait le chroniqueur Mathias Brunet, du moins. Mais un départ préparatoire facilement oubliable et un manque apparent d’efforts viennent lui compliquer la tâche.

Désormais âgé de 22 ans, l’Américain a pour objectif de faire le saut dans la Ligue nationale de hockey. Ce n’est un secret pour personne.

Chez le Canadien, Nick Suzuki a déjà une place assurée. Il est le premier centre de la formation. Christian Dvorak, nouvellement acquis par Marc Bergevin et signataire d’un match de quatre points contre les Maple Leafs, a déjà les clés du deuxième trio en main.

Quatrième centre du Tricolore l’an dernier, Jake Evans pourrait quant à lui obtenir une promotion vers la troisième ligne et ainsi laisser son ancien poste vacant. Dans cette situation, Cédric Paquette devient le principal adversaire de Poehling. Il y a du bon et du mauvais de chaque côté.

Poehling, de son côté, ne compte pas sur une expérience significative dans la LNH (28 matchs depuis son repêchage en 2017). Il possède également un contrat à deux volets cette année, ce qui permet au club principal de l’envoyer à Laval à sa guise.

Dans ce cas, il y a toujours le ballotage, non? La réponse est non. En ce moment, l’organisation montréalaise n’a pas à faire passer son ancien premier choix au ballotage si elle souhaite le rétrograder. Pas de risque de le perdre aux mains d’une autre équipe. Ça donne un certain lousse mental au CH, qui n’a pas à se poser un dilemme chaque fois qu’il souhaitera le faire cette saison. C’est un désavantage.

Cédric Paquette, lui, n’en est pas à son premier tour de glace. Il a même remporté la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2020. Son contrat est à un volet. Et c’est un Québécois, ce qui peut malheureusement jouer dans la balance à Montréal. Mais c’est un outsider, en ce sens qu’il n’a pas été développé par le Canadien. Et il est blessé, ce qui peut aussi lui nuire.

Lorsque des journalistes ont demandé à Poehling si le poste de quatrième centre était à gagner ou à perdre dans son cas, il a manifesté de l’incertitude.

«Je ne sais pas, a-t-il répliqué. Je suis clairement prêt pour ce défi. Je veux faire ce que je peux pour mériter un poste. Mais je resterai le même joueur. J’ai toujours cru en moi et je ferai de mon mieux. Je laisserai au Canadien le choix final et je vivrai avec la décision.»

Demain, la Sainte-Flanelle brandira son drapeau contre les Sénateurs, à Ottawa. Samedi, les deux formations s’affrontent à Montréal. Ryan Poehling aura deux occasions de se ressaisir. Deux occasions de prouver sa valeur. Deux occasions de prouver qu’il n’est plus à sa place à Laval.

Ça, les propos de Dominique Ducharme le soutiennent.

« Dès que tu joues un match, tu as des choses à prouver. On l’a dit souvent, mais tu n’as pas dix ou douze chances. C’est la même chose pour tout le monde. Ce sont des matchs qui ne reviennent pas toujours. Quand la porte ouvre, il faut que tu rentres. »

Reste à voir s’il livrera la marchandise.

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