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Ryan O’Reilly a perdu l’amour pour la « game »

Et si le Canadien ajoutait Ryan O’Reilly à son organigramme? Il serait certes un candidat intéressant, surtout qu’il est le type de joueur qu’affectionne particulièrement Claude Julien. Pourquoi je sors du champ gauche en déposant ce nom ici? Parce que l’attaquant des Sabres en a marre. John Volg, qui est sur le beat des Sabres, n’a jamais reçu des commentaires aussi percutants d’un joueur en 16 ans de carrière.

Lorsque les Sabres ont acquis ce leader de l’Avalanche, l’une des raisons était son désir de vaincre et son amour pour le jeu. Cependant, cet amour, elle s’est évaporée un tantinet en jouant pour cette formation moribonde. Le je déteste perdre est plutôt devenu un c’est « OK » de perdre.

C’est décevant, c’est triste, je sens que j’ai perdu l’amour du jeu tout au long de l’année, il faut que je revienne parce que ça me dévore. C’est dur! – O’Reilly

O’Reilly a conclu un pacte de 52.5 millions de dollars en juillet 2015, avec cette équipe, et le but était réellement de changer le vent de côté. Passer du Nord au Sud… Au final, le joueur de centre a fini par perdre la joie, l’amour pour son sport. En perdant de cette façon, ça devient très empoisonnant, même pour un joueur aussi passionné que Ryan O’Reilly.

Il déteste perdre, mais il veut revenir en amour… Est-ce que ça passe vraiment par Buffalo? S’il veut changer d’environnement et renouer avec sa flamme, il devra peut-être exiger une transaction. Toutefois, sa présence avec le Canada aux prochains Championnats mondiaux l’emballe beaucoup. Il est très excité par cet événement, qui pourrait peut-être lui permettre de retrouver le sourire.

Au final, le but de Ryan O’Reilly est de demeurer dans cette ville parce qu’il se sent chez lui. Malgré une saison de 61 points, O’Reilly sent qu’il n’a pas été assez fort mentalement et c’est cet aspect qu’il doit peaufiner pendant la saison estivale.

Wow. Ce gars-là ne s’est pas mis la tête dans le sable. Il a dit les vraies choses, sans aucun filtre. Il ne s’est pas gêné pour souligner que la concession des Sabres de Buffalo avait une culture de perdant. J’adore!

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