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Roberto Luongo est très respecté chez Hockey Canada (et ça nous force à discuter)

En marge du tournoi olympique qui arrive plus rapidement qu’on ne le pense, les dirigeants du Canada se rencontrent souvent. Ils veulent discuter de la formation qui sera sur la glace et de ce qui attend le club.

Le DG canadien, Doug Armstrong, a notamment affirmé en entrevue que Roberto Luongo était un nom qui ressortait et qui se démarquait par ses connaissances hockey. Et ça me force à réfléchir un peu.

Assistant au DG en Floride, il prend de plus en plus de place à Sunrise (il gère aussi le département des gardiens) et il en prend avec Équipe Canada. Il semble sur la voie rapide pour, un jour, devenir un DG.

Et là, vous me voyez venir à 100 milles à l’heure.

Les jours de Marc Bergevin à Montréal sont comptés. Le DG du Canadien, qui a contracté la COVID-19 aujourd’hui, laissera un jour sa place à un autre puisqu’il ne veut clairement plus être à Montréal.

Et en lisant le papier du site de la LNH, je me suis demandé jusqu’à quel point il pouvait être considéré.

Évidemment, il y a plusieurs embûches au projet. Il semble très bien établi en Floride (il avait demandé à revenir à Sunrise quand il était à Vancouver), il a peu d’expérience dans les bureaux des Panthers (il a pris le poste en 2019) et rien ne fait dire qu’il serait prêt dès 2022 à devenir DG.

La raison pour laquelle je me questionne est reliée au timing.

Un DG, ça reste là plus que deux ou trois ans. Quand tu engages ton homme, il est là à long terme. Et je me dis simplement que si le CH engage un DG sous peu, Luongo pourrait avoir un poste de DG ailleurs dans la LNH la prochaine fois que Montréal aura besoin d’un dirigeant.

Parce qu’il faut que le candidat parle français, laisser passer un candidat n’est pas facile et le bassin est plus petit pour la troupe de Geoff Molson.

Encore une fois, je ne suis pas en train de dire que le Canadien doit l’engager et j’ai vraiment le sentiment que le père de famille est bien actuellement en Floride. Par contre, sonder l’intérêt d’un jeune dirigeant québécois qui semble en mesure d’accomplir de grandes choses, ce n’est pas trop demandé, non? Le placer sous un président des opérations hockey pourrait-il être plus facile?

On jase à haute voix, tout simplement.

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