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Retour des Nordiques : Québecor n’a pas l’intention de se retirer du projet

Le dossier des Nordiques de Québec a beaucoup fait jaser dans la dernière semaine. En fait, depuis que le gouvernement du Québec a mandaté le ministre des Finances Éric Girard de regarder le dossier et de trouver des partenaires, on sent que le projet de retour de la défunte équipe fait beaucoup de bruit.

Certes, certaines personnes (comme Elliotte Friedman) croient qu’il ne s’agit que de la poudre aux yeux dans une optique purement politique, mais bon.

Bref, on en est donc au stade d’identifier ceux qui voudraient investir pour un éventuel retour de l’équipe. On sait que le gouvernement est prêt à mettre de l’argent et le Fonds de solidarité FTQ a lui aussi levé la main, mais ça prendra d’autres investisseurs.

Renaud Lavoie s’est penché sur la question dans son plus récent blogue, et il en a profité pour dévoiler que Québecor est toujours intéressé à investir dans un retour des Nordiques.

Ce n’est pas forcément une surprise quand on considère que Québecor possède le Colisée Vidéotron ainsi que TVA Sports, mais comme le souligne l’informateur, ce n’est pas parce que d’autres lèvent la main que l’entreprise de Pierre-Karl Péladeau n’a pas l’intention de le faire.

Malgré tout, Lavoie demeure assez franc : il affirme que l’intérêt de la LNH pour le marché de Québec en date d’aujourd’hui est « anémique ». Il serait surpris que le dossier progresse de façon considérable tant et aussi longtemps que Gary Bettman sera le commissaire de la LNH.

Pas que ça débloquera immédiatement après son départ, mais tant qu’il est là, les chances semblent être très minimes.

Lavoie parle également du cas des Coyotes, une franchise qui a été établie en Arizona simplement en fonction de la grosseur du marché selon lui. Néanmoins, comme il le souligne, le marché est quatre fois plus gros, mais les revenus ne sont pas forcément plus intéressants qu’ils ne le seraient à Québec.

On verra donc si le groupe d’investisseurs mis en place par le gouvernement du Québec (duquel Québecor fera partie) pourra faire avancer le projet, mais jusqu’à preuve du contraire, il est légitime d’avoir quelques doutes.

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