Le repêchage 2024 est très prometteur. Plusieurs bons jeunes joueurs entendront leur nom en juin prochain.
À part Macklin Celebrini au premier rang, il n’y a pas vraiment de consensus chez les experts. Même l’identité du top-3 n’est pas coulée dans le béton.
Et dans la même veine, un gars qui est dans le top-3 de plusieurs mock drafts n’est même pas dans le top-10 de Grant McCagg, un ancien recruteur pour le Canadien. Ce gars se nomme Cole Eiserman.
Hier au Sick Podcast Recrutes Draft, McCagg a révélé son top-20 et le jeune marqueur de but est au 12e rang.
Voici les 20 meilleurs espoirs du prochain repêchage, selon lui :
Aucune surprise au premier rang avec Celebrini, qui, comme je l’ai déjà mentionné, est le numéro un de tout le monde.
Selon McCagg, Ivan Demidov est probablement le meilleur joueur offensif de l’encan et il mérite d’être deuxième.
Mais pour ce qui est d’Eiserman, la raison pour laquelle il a chuté est son jeu loin de la rondelle. Selon l’ancien employé du CH, il existe plusieurs questionnements à son sujet. Après tout, c’est un marqueur de buts et il aime marquer, évidemment. Ses passes et son jeu défensif ne sont pas nécessairement des atouts qui font de lui un joueur top-10. Mais en même temps, est-ce que c’est vraiment la fin du monde?
Le but du jeu est de marquer des buts… Son cas me fait un brin penser à celui de Cole Caufield dans la mesure où il est un marqueur naturel qui pourrait descendre au repêchage. Est-ce que, comme en 2019, cette descente pourrait profiter au Canadien?
Si le repêchage débutait aujourd’hui (et que la logique de la loterie était respectée), Montréal sélectionnerait au septième rang. Selon Tankathon, Konsta Helenius serait disponible à ce rang, mais selon la liste de McCagg, c’est un défenseur droitier en provenance de Calgary qui serait le choix idéal.
D’ailleurs, du rang 4 à 9, il n’y a que des défenseurs, position que Kent Hughes ne prioriserait pas forcément à ajouter dans sa formation déjà bondée d’arrières.
À noter que dans le podcast Processus animé par Mathias Brunet et Simon Boisvert, les deux n’avaient pas fermé la porte à une sélection d’un défenseur et de l’échanger plus tard.
L’option la plus simple (pour ne pas donner de faux espoirs au jeune) : échanger le choix et repêcher plus tard. Après tout, si Hughes et son groupe sont certains de pouvoir repêcher un attaquant dans leur viseur quelques rangs plus tard, pourquoi ne pas prendre une valeur additionnelle via transaction?
Chose certaine, si Eiserman est disponible où le CH va repêcher (à part le top-3), c’est le joueur à sélectionner. Dans plusieurs années, il pourrait s’avérer un vol, surtout s’il améliore son jeu défensif… comme Caufield.
Après tout, dans un repêchage « ordinaire », l’Américain, qui s’est engagé à porter les couleurs de Boston University, pourrait facilement être sélectionné dans le top-5, a affirmé McCagg.