Après des mois de spéculations à son sujet, Henrik Zetterberg a fait le choix qui s’imposait avant la saison : prendre sa retraite en raison de maux de dos persistants. Pendant sa grande carrière de 15 saisons dans l’uniforme des Red Wings, le Suédois a joué pendant 10 ans sous les ordres de Mike Babcock
Il a ouvertement parlé de sa relation avec cet entraîneur-chef à l’occasion d’une entrevue dans le Detroit News. Une relation parfois houleuse, mais tout de même respectueuse.
In an interview with @greggkrupa, Henrik Zetterberg gives new details about the injury that ended his career, life under the maniacal Mike Babcock, and more —https://t.co/zmaDEqewdR pic.twitter.com/LxTh4M7qXn
— Jim Russ (@JimRuss1) November 2, 2018
À lire les propos de l’ancien capitaine, c’était tellement en montagnes russes que certains pouvaient douter des intentions entre son entraîneur et lui.
Peut-être que certaines personnes pouvaient penser que nous nous détestions. Je n’irais pas jusque là. Mais à certains moments, ce n’était probablement pas amical.
Mike Babcock est un tacticien qui veut pousser ses joueurs au bout de leurs limites en pesant sur les bons boutons, une méthode qui ne sied pas à tous.
Les deux hommes sont des gagnants et ont des personnalités fortes. Un peu normal qu’il y ait eu des frictions entre eux, car ils ont eu l’habitude de se parler franchement, sans filtre.
Ma relation avec lui a toujours été bonne. Nous avons eu des confrontations. Je crois qu’il savait qu’il pouvait me dire tout ce qu’il voulait. Et je savais que je pouvais lui dire tout ce que je voulais.
Ce que je retiens de cette belle entrevue, c’est qu’en bout de ligne, malgré leurs différends, les deux hommes ont su respecter les limites du professionnalisme pour atteindre un but commun : gagner. Un but atteint en 2008.
Ils démontrent que c’est correct d’avoir plusieurs types de personnalités dans un vestiaire, tant que tous poussent du même côté… en particulier les leaders.