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Raymond Bourque a déjà tenté d’amener la LHJMQ à Boston

Vous vous rappelez des MAINEiacs de Lewiston? Cette équipe de la LHJMQ qui a opéré aux États-Unis, dans le Maine, de 2003 à 2011 et qui a remporté la Coupe du Président en 2007. Vous vous rappelez peut-être surtout des gradins vides qu’on voyait dans les bulletins sportifs de fin de soirée… Eh bien dites-vous que cette équipe aurait bien pu avoir une doublure au sud de la frontière, alors que le circuit Courteau a exploré la possibilité de s’établir dans la région de Boston à l’époque. Et le partenaire visé afin de tenir les rênes de la concession était nul autre que Raymond Bourque.

Le but de la LHJMQ était, dès l’arrivée des MAINEiacs, d’apporter une deuxième équipe aux États-Unis pour créer une rivalité. Pourquoi? Parce qu’il était difficile d’attirer les foules à Lewiston, là où les gens ne sont pas des adeptes naturels du hockey junior canadien. Créer une rivalité, c’est aussi créer un lien d’appartenance à son équipe par rapport à l’autre. Dans les faits, on doit admettre que l’idée était bonne.

Le problème, c’est que les négociations entre la Q et le légendaire #77 des Bruins ne se sont pas rendues très loin. Bourque s’était informé des engagements qui venaient avec la gestion d’une équipe junior, mais son groupe avait finalement fait volte-face et le principal intéressé s’est trouvé un emploi comme consultant dans l’organisation des Bruins.

C’est ce que le commissaire de la ligue, Gilles Courteau, a déclaré lors d’une entrevue avec le TVASports.ca.

La LHJMQ est présentement la seule des trois ligues juniors canadiennes à ne pas avoir de concession aux État-Unis. La ligue de l’Ouest compte cinq équipes (Everett, Seattle, Spokane, Tri-City et Portland) alors que celle de l’Ontario est installée dans trois marchés américains (Flint, Saginaw et Erie).

Monsieur Courteau a d’ailleurs avancé qu’il n’était pas fermé à l’idée de retenter sa chance au pays de l’Oncle Sam, voire même à Lewiston. La présente période de pandémie l’empêche évidemment d’avancer le projet. Il souligne cependant que le marché (ou tout autre marché qui serait intéressé pas la venue d’une équipe) devra se munir d’un aréna qui répond aux standards de la LHJMQ, puisque le Colisée Androscoggin Bank, domicile des MAINEiacs à l’époque, n’est plus au goût du jour.

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