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Ray Lalonde : «Montréal n’a pas d’avantage à accueillir une bulle de la LNH»

Il y a quelques jours, Geoff Molson a levé la main de façon assez claire dans l’espoir que Montréal puisse accueillir une bulle de la LNH, si c’est nécessaire.

Il l’a affirmé dans une entrevue avec La Presse. 

Ray Lalonde n’est toutefois pas un grand fan de cette idée. En fait, il ne s’y oppose pas nécessairement – mais il a réfuté de façon assez claire et simple l’intérêt de Geoff Molson.

De passage au 5 à 7, il a mentionné qu’il n’y avait absolument aucun avantage pour Montréal d’accueillir une bulle.

« C’est pas réaliste. […] Y’a pas vraiment d’avantage. Premièrement, ça ne donne pas plus d’accessibilité aux fans, aux journalistes et aux amateurs de hockey. Ça veut juste dire qu’on fournit l’amphithéâtre. »

Bon. D’un point de vue économique, il n’y a effectivement pas d’avantage direct. Lorsqu’on parle d’accessibilité, non plus. Les joueurs ne profiteront pas de Montréal et l’endroit n’est que très peu important dans le processus géographique. Les installations sont importantes, mais comme l’a dit Ray : la saison pourrait se jouer sur la Lune et ça ne changerait rien.

Là où il faut apporter une nuance, c’est lorsqu’il est question de notoriété.

Le Canadien n’a peut-être pas avantage à accueillir une bulle, puisque c’est la LNH (et non le CH) qui organiserait les installations et qui présenterait le tout.

Mais Montréal, la ville, peut y trouver une belle opportunité. Être choisi parmi sept villes (par exemple) pour un tournoi d’envergure ne peut pas faire de mal à la métropole québécoise, qui se mériterait alors de nombreuses mentions en ondes lors de chaque présentation de match.

Ça sonne comme peu, mais une ville ne crache jamais là-dessus. C’est une question d’égo et de fierté.

Revenons au point de Ray.

« Je ne vois pas la valeur. »

Il mentionne que la situation de la COVID-19 est particulièrement difficile au Québec (autant pour les cas que pour le confinement) et qu’il ne s’agirait pas de l’idée la plus fantastique de s’y installer avec sept équipes de hockey.

4000 personnes au Centre Bell? Réaliste, considérant ce qui se passe dans la NFL et dans la MLB. Mais considérant les circonstances au Québec, alors que la zone rouge vient d’être prolongée de quatre semaines, ce n’est pas la meilleure idée – ni le meilleur pari.

Les 4000 partisans apporteraient effectivement un certain revenu à l’économie de Montréal. Or, il faut d’abord se demander si c’est réaliste. Pour l’instant, ce ne l’est pas.

M. Lalonde affirme qu’il n’y a pas de valeur, on ajoutera toutefois qu’il n’y a pas non plus de valeur négative.

Au fond, ça ne ferait de mal à personne.

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