On a tendance à l’oublier, mais Jake Evans a travaillé fort pour faire sa place dans la LNH et pour se mériter un contrat de 5.1 M$ sur trois ans, soit 1.7 M$ par année. Il n’était pas un naturel, disons.
Un peu comme son personnel d’entraîneurs…
Evans, c’est un couteau suisse pour Martin St-Louis. Il peut très bien être utilisé au centre sur un bottom-six, mais à l’occasion, on peut le voir dépanner sur les ailes des deux premiers trios.
Est-ce que c’est ce qui l’attend l’an prochain? Oui… mais il devra travailler encore plus fort pour sa place dans l’alignement et il devra continuer de gagner en confiance contre de gros joueurs.
“Avant, j’étais terrifié à l’idée d’être sur la glace en même temps que Matthews et Marner (par exemple). Ils sont incroyables mais maintenant je me sens de plus en plus à ma place” – Jake Evans
— Marc-André Perreault (@MA_PerreaultTVA) April 27, 2022
Là, Poehling (qui n’était pas forcément devant lui dans la hiérarchie) est parti, mais Kirby Dach (qui est assurément devant lui dans la hiérarchie) est arrivé en ville durant la saison morte.
Suzuki, Dvorak et Dach sont donc, en ce moment, les trois premiers centres.
En fin de saison, Pitlick était de plus en plus utilisé comme joueur de centre. Potentiellement, cela pourrait pousser Evans à perdre son rôle de centre les soirs où Pitlick y sera… et ce n’est pas comme si le CH manquait de profondeur sur les ailes.
Outre Pitlick, le CH a de nombreux ailiers : Gallagher, Drouin, Anderson, Dadonov, Hoffman, Armia, Byron, Slafkovsky, Caufield et Pezzetta. Ça fait du monde à la messe, disons.
Il devra donc, comme bien des gars, se rendre indispensable, mais il ne serait pas étonnant de le voir passer quelques matchs dans les estrades en raison du surplus d’attaquants en ville.