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Quand une seule saison change complètement une culture installée depuis 10 ans

Il n’y a pas qu’à Montréal où les partisans sont très difficiles envers leur équipe. Disons que c’est pas mal le même scénario du côté d’Edmonton. Je me souviens que l’an dernier, lorsque Chiarelli a troqué l’un des joueurs les plus appréciés de la foule, Taylor Hall, plusieurs l’ont crucifié. On voulait immédiatement le congédier.

Avec le temps, les gens sont parvenus à digérer cette transaction, mais disons que le succès de l’équipe guidée par Connor McDavid a fait taire toutes ces personnes-là. Chiarelli a pris une équipe médiocre qui ne faisait plus les séries depuis une décennie pour la transformer en formation aspirante. Cam Talbot, Patrick Maroon et Zack Kassian ont chacun rempli des rôles importants à leur façon. Milan Lucic, qui a décroché un lucratif contrat, accomplit également une besogne colossale (oubliez le salaire un instant).

Depuis son revers en finale de la Coupe de 2006, cette équipe n’avait pas dansé lors des printemps. Elle s’est transformée en équipe perdante et cette culture était bien établie depuis 10 ans. Toutefois, tout s’est chamboulé le printemps passé puisque ce nouveau groupe s’est incliné lors du deuxième tour. Les attentes sont soudainement devenues très elevées. On déteste Chiarelli en 2016 et en 2017, on est revenu en amour avec lui.

9% des gens sondés, via l’Edmonton Journal, s’attendent ou souhaitent que cette équipe soulève sa première Coupe Stanley depuis 1990. Un exploit qui demeure très ardu, surtout pour une formation qui est en train de renouer avec une culture de winner.

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