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Pourrait-on revoir Stastny à St-Louis ? « Absolument ».

L’expression « joueur de location » s’avère souvent juste dans la LNH. Les hockeyeurs acquis avant la date limite font rarement long feu au sein de leur nouvelle organisation. Comme des films au club vidéo, ils sont retournés après utilisation. Il semble d’ailleurs que les Jets n’entacheront pas leur compte d’un vilain retard avec Paul Stastny.

À 32 ans, les saisons de 70 points de celui qui a été repêché par l’Avalanche en 2005 ne risquent pas de réapparaître ailleurs que dans son rétroviseur. N’empêche, sa moyenne de points par match reste impressionnante, et ce malgré des blessures à répétition qui l’ont empêché de jouer une campagne complète depuis son année recrue. Ajoutez à cela ses 15 points amassés lors de ses 17 matchs en séries avec Winnipeg, et vous avez là une option alléchante pour bien des équipes à l’aube de l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Le principal intéressé reste prudent dans ses commentaires. Il sait qu’il évolue au sein d’un marché régi par les règles du capitalisme et que le temps lui a déjà dérobé quelques atouts. Mais lorsque questionné à savoir s’il reviendrait à Saint-Louis si l’organisation qui l’a marchandé ce printemps lui soumettait une offre de contrat, il fait signe que sa porte est grande ouverte.

Un uniforme qui lui allait bien tout de même.

« Absolutely » : c’est en fait ça, sa réponse à la question. Stastny dit ne pas regretter d’avoir levé sa clause de non-échange pour aller jouer de l’autre côté de la frontière. Aux côtés de Ehlers et Laine, et entouré d’une équipe aussi compétitive, l’attaquant a vécu une expérience éliminatoire à laquelle il n’aurait pu goûter au Missouri. De son propre aveu, la séparation a toutefois été très difficile. Ce pourquoi la perspective d’un retour à la maison, en guise de baume à cette fraîche nostalgie, pourrait s’avérer intéressante.

Le directeur général des Jets n’a pas plus de regrets. Cheveldayoff s’est dit très content des services rendus par son acquisition printanière. Le discours de ce dernier ne semble pourtant pas présager un retour du numéro 26 (nouvellement 25) avec l’équipe. Le plafond salarial et l’augmentation qui pointe à l’horizon pour plusieurs de ses jeunes joueurs ne lui permettront pas de se délier le portefeuille comme bien d’autres équipes, le premier juillet.

Outre les Blues, quelques directeurs généraux seront très actifs au téléphone lors de cette journée, et ce ne sera pas pour organiser leur déménagement. Les séries 2018 n’ont peut-être pas été très payantes pour les Jets, mais elles le seront pour Paul Stastny. Les équipes qui sont en pénurie de centres risquent de lui lâcher un petit coup de fil, et gageons que Marc Bergevin sera du lot. À Saint-Louis, Montréal ou ailleurs, l’homme de 32 ans touchera une somme assez coquette.

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