Pour contrer le huis clos, la LNH songe à repousser des matchs du Canadien

Mon collègue Maxime Truman le disait ce matin : le Canadien s’enligne vers plusieurs mois à huis clos. Ce sont, au passage, plus de deux millions de dollars par match qui s’envolent au passage.

Des marchés comme Montréal et Toronto, pour ne nommer que ceux-là, sont des vaches à lait dans la LNH. Gary Bettman n’a pas le choix de les prendre en considération dans ses prises de décision.

Et quand Toronto a la moitié de ses fans dans le building et que le Canadien doit jouer à huis clos, ça change la donne. Ça rajoute de la pression sur les autres équipes puisque tout le monde sait que quand les gros marchés font moins d’argent, la LNH en fait moins… et les joueurs aussi.

Et les autres équipes savent que même si ça leur donne un avantage compétitif, les nouvelles mesures québécoises et ontariennes font mal à la LNH.

Le but de la LNH, c’est donc de travailler afin de limiter l’impact du huis clos à Montréal. Comment?

Une idée sur la table serait d’envoyer le Canadien sur la route pendant de nombreuses semaines. Ainsi, le temps passerait et vers la fin de la saison, les gars pourraient jouer plus souvent devant des fans.

Je comprends que la saison du Canadien ne veut rien dire, mais les gars ont une santé mentale à protéger. Clairement, ce ne serait pas bien reçu de savoir que de longs voyages les attendent et que les matchs qui seront ajoutés à l’horaire au mois de février seront systématiquement sur la route.

Ce n’est sans doute pas idéal, mais la base est bonne : repousser des matchs à domicile est une bonne idée.

Dans ce cas-ci, le but est de trouver un juste milieu, soit ne pas garder tous les matchs à domicile, mais ne pas tous les enlever non plus.

C’est ce que rapporte Pierre LeBrun, qui mentionne que de déplacer certaines parties à domicile du Canadien est une solution qui est sur la table. Rien n’est toutefois certain.

Trouver une date (des dates, en fait) pour ces joutes-là doit fonctionner au niveau du voyagement, de la disponibilité du Centre Bell et de l’horaire en tant que tel. Moyen défi… surtout que les gars ne voudront sans doute pas jouer en mai dans une saison finie d’avance.

Notons que de déménager temporairement le club aux États-Unis n’est pas, selon moi, une solution viable. C’est sans doute considéré comme une solution de dernier recours puisque de déplacer des matchs semble plus logique.

Encore là, comme on ne sait pas quand le huis clos prendra fin, il est difficile de trouver une date pas trop proche, mais pas trop loin non plus.

Et pour ceux qui pensent que la LNH pourra influencer le gouvernement, rappelons-nous qu’il n’y avait que 3500 fans en pleine finale de la Coupe Stanley.

PLUS DE NOUVELLES