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Plusieurs groupes de journalistes n’acceptent (vraiment pas) de ne pas être admis dans les bulles

Quand il a été annoncé que les journalistes n’allaient pas pouvoir entrer dans la bulle, la pilule a été difficile à avaler. Comment allait-on pouvoir couvrir les séries convenablement alors que ce sera la LNH qui va contrôler l’information?

Prenons l’exemple de l’entraînement du jour. Nous avons tenté de vous parler des trios, mais personne ne pouvait y accéder. Alors, nous n’en savions rien avec certitude.

Puis, le CH a annoncé que, vers 17h 15, l’alignement du match allait être dévoilé. Résultat? Renaud Lavoie a obtenu l’information vers 18h, soit 15 minutes avant que le CH n’annonce ses lignes avec une heure de retard, soit vers 18h 15. Renaud Lavoie est d’ailleurs l’un des seuls qui est à Toronto…

Et personne ne pouvait rien faire. Tout le monde attendait puisque les images de l’entraînement matinal n’étaient pas disponibles.

Et ce n’est qu’un exemple. Il y en aura tous les jours.

Voilà pourquoi plusieurs groupes (The Associated Press Sports Editors, The Associated Press et the Professional Hockey Writers Association) se sont levés en écrivant une lettre afin de souligner le ridicule de la situation.

Ce qui est notamment reproché, c’est le fait que personne ne savait que cela allait se faire. La nouvelle est tombée comme une tonne de briques et personne n’a eu son mot à dire là-dedans.

Il faut comprendre les journalistes, qui veulent faire leur travail convenablement. C’est normal.

D’un autre côté, il est clair que ce serait de la grosse gestion de la part de la LNH, qui veut garder l’environnement sanitairement propre. Il s’agit d’un défi important des deux côtés.

La LNH ne reviendra pas sur sa décision, on s’entend. Mais ils font bien de se faire entendre.

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