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Plus d’une vingtaine d’équipes ont maintenant recours à l’intelligence artificielle

Partout à travers le monde, au sein de toutes les sortes de domaines imaginables, l’intelligence artificielle fait tranquillement sa place parmi les industries. Plusieurs compagnies décident tous les jours de changer leur manière de faire afin d’inclure celle-ci dans leurs procédés.

Le monde du sport ne fait pas exception.

Au hockey professionnel, entre autres, les équipes ont dorénavant recours à un outil d’intelligence artificielle offert par SportLogiQ, une entreprise basée à Montréal, qui analyse tous les moindres mouvements des joueurs lorsqu’ils sont sur la patinoire. Plus d’une vingtaine d’équipes de la LNH utilisent d’ailleurs ce dernier.

C’est lors d’un extrait de l’émission Planète Techno, sur les ondes d’Explora, qu’on a pu en apprendre plus sur l’entreprise québécoise.

Le fondateur, un ancien compétiteur olympien en patinage artistique, a réalisé lorsqu’il est retourné à l’école en 2010, que les différentes technologies qu’il découvrait auraient pu l’aider dans son sport : « Nous avons commencé par le patinage artistique, mais nous nous sommes rapidement rendu compte que notre technologie pouvait être utilisée dans plusieurs sports. De là, ç’a explosé. Aujourd’hui, 22 équipes de la LNH travaillent avec nous et nous tentons d’étendre notre expertise vers d’autres sports. »

La caractéristique la plus impressionnante à apprendre est qu’ils n’ont pas besoin de caméras spéciales ou de technologies 3D, alors que le seul angle de caméra offert par les diffuseurs est celui que la compagnie utilise pour épier tous les mouvements des athlètes.

Philippe Desaulnier, vice-président en ingénierie de la compagnie, explique que la première étape est la calibration. Même s’ils utilisent les caméras des télédiffuseurs, il est nécessaire de calibrer le tout afin de savoir où se trouvent les joueurs sur la patinoire, comme le témoigne cette image.

Cette calibration permet au logiciel de situer chaque joueur sur la glace en tout temps.

 

L’autre étape consiste à localiser les parties du corps, ce qui permet ensuite de faire la reconnaissance des activités et de comprendre chaque geste.

À quoi tout ça sert? Le logiciel sait exactement où certains joueurs sont efficaces et l’impact réel qu’ils ont, que ce soit en relance de l’attaque, en sortie de zone ou dans n’importe quelle partie du jeu. On peut aussi reconnaître au sein de quel système de jeu offensif et défensif un joueur fitte le mieux, facilitant ainsi les acquisitions et décisions des formations.

Selon le fondateur, ce ne sera pas long avant que cet outil devienne la norme dans la LNH.

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