Lors des dernières saisons, les dirigeants du circuit Bettman cherchaient à résoudre un fléau de plus en plus fréquent dans la LNH : le manque de buts inscrits par partie. On voyait de plus en plus de matchs qui se terminaient par des scores de 2-1 ou 3-2.
Pourquoi voulaient-ils plus de buts ?
Tout simplement pour que les partisans aient plus de plaisir à regarder les matchs puisque, à l’instar des différentes formations de la LNH, les fans souhaitent voir de l’action et beaucoup de buts. Plus de spectacle, ça veut dire plus d’argent aussi…
Ça n'a pas paru chez le CH, mais il s'est marqué beaucoup de buts en octobre.https://t.co/kr4Iohs95Q
— Athlétique Montréal (@AthletiqueMTL) October 30, 2017
D’ailleurs, ce début de saison a été marqué par une forte progression de filets inscrits par équipe dans la meilleure ligue de hockey au monde. En 338 matchs cette saison, les 31 équipes ont fait scintiller la lumière rouge à 1033 reprises, ce qui équivaut à une moyenne de 3,06 buts par partie pour chaque équipe. En octobre 2016, la moyenne était de 2,78 et 2,65 en octobre 2015.
Plusieurs éléments expliquent cette hausse. Déjà, il y a plus de pénalités que jamais puisque les arbitres sont moins tolérants sur les coups de bâton ou au cercle des mises en jeu. De plus, il y avait déjà eu un changement au niveau des équipements des gardiens la saison passée, alors qu’ils doivent désormais porter des pantalons plus ronds et plus adaptés à leur morphologie.
Enfin, plusieurs équipes comme les Kings de Los Angeles ont embauché un coordinateur à l’attaque en Pierre Turgeon.
Néanmoins, on peut y adresser un petit bémol. Beaucoup d’attaquants comme Kucherov ou Stamkos connaissent des séquences incroyables et c’est quasiment sûr que leur production ne va pas se maintenir.
Dans tous les cas, on a bien l’impression que la LNH a résolu ses problèmes à ce niveau-là. Enfin, pour l’instant.