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Pierre-Luc Dubois : un joueur de troisième trio dans le monde idéal de Bob Hartley

Ça ne prend pas grand chose pour allumer l’étincelle de «Pierre-Luc Dubois à Montréal», on va se le dire. Après tout, on sait à quel point le principal intéressé a envie de jouer à Montréal.

C’est notamment ce qui l’a poussé hors de Columbus et (possiblement) hors de Winnipeg.

Tout porte à croire qu’il sera plus facile de l’échanger maintenant plutôt qu’en saison régulière. Après tout, les grosses transactions dans la LNH, ça se passe durant la saison morte.

Les clubs ont plus de lousse.

Et comme le gars veut partir et qu’il serait spécial de l’échanger à la date limite 2024 si le club n’a pas une saison qui justifie une vente de feu, c’est aussi bien de le faire dès maintenant, non?

Bref, il a sûrement joué son dernier match à Winnipeg.

Le Canadien sera évidemment au coeur des rumeurs l’envoyant ailleurs. Après tout, à moins de signer à long terme ailleurs, on sait que les rumeurs du CH ne vont pas mourir.

Et comme le CH est ouvert à l’idée…

S’il débarque à Montréal, il faudra se parler du prix à payer pour mettre la main sur ses services, mais aussi pour le mettre sous contrat. Et là-dessus, ce ne sera pas forcément simple.

Après tout, il y a deux aspects à considérer : son rôle dans l’équipe et la hiérarchie salariale.

On se doute que même si Dubois a des grosses années d’autonomie à acheter (il ne lui reste qu’un an comme RFA, contrairement à un gars comme Cole Caufield, qui en avait cinq avant de signer à long terme), il ne gagnera pas plus d’argent que Nick Suzuki.

Si c’est le cas, c’est parce que le CH le voit signifivativement meilleur que tous les autres. Mais est-ce le cas?

Je suis le premier à vouloir Dubois en ville, mais il faut avouer qu’il n’a pas les stats les plus folles. Sa meilleure saison est de 63 points en 73 matchs, ce qui n’est pas un point par match.

Et comme sa fin de saison (dont les séries) n’a pas été simple, il n’est peut-être pas le gars à qui tu veux donner plus de huit M$…. Il mérite un très beau contrat, mais pas forcément le plus gros de l’organisation.

(Crédit: Hockey DB)

Dans les faits, ce matin à la radio, Bob Hartley est allé encore plus loin : il voit, dans un monde idéal de club qui aspire à la Coupe Stanley, Pierre-Luc Dubois comme un troisième centre.

À ses yeux, un gars comme Dubois peut jouer sur un deuxième trio, mais son profil et ce qu’il a démontré dans la LNH fait en sorte qu’au sein d’un GROS club, il est le troisième centre.

Je ne suis pas forcément en désaccord avec lui. Mais en fait, à mes yeux, ça revient à ce que je dis souvent : ça te prend plusieurs centres de qualité – et au pire, tu les fais jouer à l’aile.

Plusieurs ne voient pas forcément Nick Suzuki comme un centre #1 d’un club de champion, mais je crois que si le CH a Suzuki, Dubois et Kirby Dach comme trois premiers centres de son club, ça fait un heureux mélange.

Une blessure dans un tel scénario, bien qu’elle ne serait pas exactement souhaitable, ne ferait pas aussi mal qu’ailleurs. #Profondeur

Évidemment, il reste encore du gros travail à faire avant d’amener un gars comme Dubois en ville. Ceci dit, si Kent Hughes joue bien ses cartes, la ligne de centre du club pourrait faire performer l’équipe à des niveaux (assez) intéressants.

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