Le Canadien et Pierre-Luc Dubois, est-ce qu’il y a une semaine sans un nouveau rebondissement dans ce dossier? Je ne crois pas!
Les liens entre l’organisation aux trois couleurs et l’attaquant de Ste-Agathe-des-Monts sont nombreux et datent d’aussi loin que son repêchage. Les derniers faits saillants de cette saga sont survenus plus tôt cette semaine alors qu’Elliotte Friedman déclarait que les probabilités de le voir débarquer dans la métropole québécoise étaient de 95%. Hier, Darren Dreger mentionnait qu’il s’attendait à voir les Jets user de tous les stratagèmes possibles pour conserver ses services au-delà de la présente campagne.
Un rebondissement n’attend pas l’autre dans cette histoire!
Permettez-moi aujourd’hui de reculer dans le temps au moment de son repêchage. Même à cette époque, le Tricolore avait énormément d’intérêt pour lui. De ce qu’on entend, Marc Bergevin, DG de l’équipe à ce moment, avait deux transactions de conclues avec ses homologues d’Edmonton et de Vancouver pour pouvoir mettre la main sur lui au 4e ou 5e rang du repêchage, soit les rangs de sélection respectifs qu’avaient ces équipes. Dans au moins l’une des deux transactions, et probablement même les deux, il y avait P.K. Subban d’inclus. L’histoire nous aura démontré que Bergevin tenait à se départir de son flamboyant défenseur puisqu’il a été échangé à Nashville quelques jours plus tard contre Shea Weber.
Qui a eu le meilleur dans cette transaction?
Le repêchage de 2016 a donc beaucoup de points en commun avec celui de 2022 puisque dans les deux cas, Pierre-Luc Dubois a passé très prêt de s’amener avec les Glorieux. Proche comme dans très très proche!
Dans la dernière édition du podcast Tellement Hockey de Radio-Canada, le journaliste Alexandre Gascon évoquait que des discussions très sérieuses entre Kent Hughes et Kevin Cheveldayoff avaient eu lieu en ce sens. Autrement dit, PLD n’était pas uniquement sur place parce que le repêchage se déroulait à quelques minutes de marche d’une de ses maisons.
« On n’arrêtait pas de le questionner sur la pression à Montréal. « Serais-tu capable [d’y faire face]? Et il avait été insulté de ça! » – Martin Leclerc
En réponse à ces questions, Dubois aurait déclaré qu’il y avait de la pression partout dans la LNH, peu importe où on joue. Mais surtout, que ses standards personnels étaient très élevés et que ça ne lui faisait pas peur. Autrement dit, la ville ne lui mettrait pas plus de pression que ce que lui-même se met sur les épaules.
Toujours selon Leclerc, cette histoire démontre bien que l’auteur de 58 points en 67 rencontres cette saison a le type de caractère pour faire face au marché montréalais et qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir s’il devait finir par endosser l’uniforme bleu-blanc-rouge.
Est-ce que c’était un test de caractère de la part de Marc Bergevin et Trevor Timmins pour savoir ce que le jeune avait dans le ventre? Probablement. Dans tous les cas, Dubois semble avoir passé l’examen avec succès puisque Bergevin a tout fait pour l’acquérir par la suite via les deux projets de transactions en 2016 cités précédemment.
De l’autre côté, Dubois n’a pas semblé être refroidi par cette approche de l’ancienne administration puisqu’il souhaiterait toujours autant, 7 ans plus tard, se joindre à son équipe d’enfance. C’est une bonne nouvelle, non?