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Pierre-Édouard Bellemare a appris à aimer Corey Perry

Corey Perry est un joueur extrêmement polarisant. Pour un adversaire, il peut être un joueur très difficile à affronter. Mais lorsqu’il est dans le même vestiaire que toi, la haine envers le gars prend le bord assez rapidement.

C’est le cas de Pierre-Édouard Bellemare, qui a rapidement appris à aimer le numéro 10 lorsque les deux sont devenus coéquipiers à Tampa cette année.

Je ne l’aimais pas, mais je ne le connaissais pas dans un vestiaire. Il est respectueux, il pousse les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. Sa prestance impose du respect, mais il y a aussi les choses qu’il dit. – Pierre-Édouard Bellemare

Disons que le Français n’a pas passé par quatre chemins pour exprimer ses idées.

C’est un des joueurs qui m’ont donné de la difficulté.C’est un joueur qui te fait chier, il est toujours sur ton gardien, il trouve toujours le moyen de tomber sur ton gardien. – Pierre-Édouard Bellemare

Quoique le Canadien ne jouait pas souvent contre Perry lorsqu’il était un membre des Ducks et des Stars, je ne connaissais pas de fan de la Flanelle qui aimait Corey Perry. Mais lorsqu’il est venu à Montréal, les millions de Québécois ont appris à adorer le gars dès le jour 1.

Même après son départ de la Métropole, il a continué à attirer les beaux messages et l’amour des gens, ici, à Montréal.

Ne regardez pas plus loin que sur ce site pour vous rendre compte que Perry est un héros national. Les articles où l’on mentionne son nom a beaucoup, beaucoup de mentions « j’aime » et « j’adore ».

Preuve 10 000 de son leadership : Suzuki et Caufield l’adoraient. Les deux jeunes joueurs du CH ont eu beaucoup de peine en voyant Perry quitter. L’ancien des Ducks, des Stars et du Canadien, en quête d’une deuxième Coupe Stanley, a beaucoup appris au 14 et au 22. Lorsque Caufield a été rétrogradé au Rocket plus tôt dans la saison, l’ailier de Tampa a été l’un des premiers à le contacter (et ce, même si les deux n’étaient plus coéquipiers).

Perry a comme un don de flairer neuf mois en avance quelle équipe ira jusqu’au bout. Le problème, c’est qu’au cours des deux dernières saisons, il n’a pas réussi à flairer laquelle des deux équipes finalistes gagnera les grands honneurs. Et même si je suis écœuré que le Lightning gagne, je lui espère une troisième Coupe consécutive (pour Corey Perry, la légende numéro 94 du CH).

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