Pierre-Alexandre Parenteau obtient une autre chance de se faire valoir

Connaissez-vous un joueur ayant emprunté un parcours aussi unique que Pierre-Alexandre Parenteau?

Repêché en 9e ronde par les Mighty Ducks (ça fait tellement bien de pouvoir écrire ce bon vieux nom…), le Gatinois a enfilé les couleurs de 8 organisations différentes en devenant de plus en plus imprévisible lors du passage d’une équipe à une autre.

Après n’avoir rien démontré d’intéressant puis n’avoir presque pas été employé malgré plusieurs blessures lors de l’épopée menant les Predateurs à la finale de la Coupe Stanley, il fallait s’attendre à le voir abandonner son rêve d’évoluer pour le meilleur circuit du monde.

C’était bien mal le connaitre.

Figurez-vous qu’une équipe croit toujours aux chances de l’ailier droit d’exercer un impact dans une formation de la Ligue nationale. Les Red Wings de Detroit, totalement coincé par le plafond salarial, espèrent donc pouvoir potentiellement tirer le jus restant du vétéran à bas prix.

Saura-t-il se frayer un chemin avec la formation du Michigan?

Ce n’est pas improbable! En inscrivant le nom de Johan Franzen sur la liste des blessés à long terme, Ken Holland aurait tout juste la marge de manœuvre afin d’embaucher le Québécois. L’ajout d’un attaquant ne serait pas de refus pour les Wings, advenant une absence potentielle d’Andreas Athanasiou puis d’un camp décevant de leurs espoirs.

Ceci étant dit, l’état-major de l’équipe aura préféré P-A Parenteau et David Booth à des joueurs comme Jaromir Jagr, Jarome Iginla et Brian Gionta, qui auraient pu dépanner en détenant un leadership beaucoup plus intéressant sur les jeunes joueurs de l’équipe.

Bien que la terre n’arrêtera pas de tourner suite à cette décision, il est difficile de comprendre la direction empruntée par les Red Wings, depuis le départ de Mike Babcock.

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