Phillip Danault « ne sautait pas de joie » quand Marc Bergevin est débarqué chez les Kings

Ce matin, le 91.9 Sports a diffusé une excellente entrevue de Phillip Danault à l’émission du matin. Le joueur de centre des Kings est revenu sur plusieurs sujets, incluant sa première saison avec les Kings, où il ne s’attendait pas à produire autant offensivement parlant.

Il affirme s’être bien adapté et il adore sa vie californienne.

Mais ce sur quoi je veux attirer votre attention, c’est sur la fin de son parcours avec la Flanelle. Questionné à savoir s’il voulait quitter Montréal ou s’il est parti en raison des négociations avec Marc Bergevin, le Québécois a affirmé qu’il y avait un mélange des deux dans le dossier.

Le #24 a affirmé que six ans à Montréal, c’est long avec toute la pression qu’il peut y avoir. Il adorait cependant la ville et on peut croire qu’il serait resté, mais ce sont les négociations avec la direction qui ont fait dérailler le tout.

Bergevin voulait y aller avec les jeunes, qui ont pris de l’expérience en finale de la Coupe, et ne voulait donc pas offrir à Danault le gros prix.

C’est selon lui ce qui a coûté son propre départ puisqu’un joueur veut se sentir apprécié. Il n’a pas eu le prix qu’il méritait et les Kings lui offraient en plus du temps de jeu au point de vue offensif.

Je ne sais pas s’il [Marc Bergevin] croyait en moi autant que je croyais en moi. – Phillip Danault

À Los Angeles, il était donc loin de la pression et de Bergevin dans un club qui n’était pas 32e au classement.

Et c’est là que Bergevin est débarqué en ville afin d’épauler le DG Rob Blake. À la base, Danault n’était pas le plus heureux des hommes puisque même si Bergevin a poussé pour le repêcher à Chicago et l’a amené à Montréal, il l’a sorti de la ville, aussi.

Mais même s’il ne sautait pas de joie, Danault a quand même pris le temps de jaser avec son ancien DG afin de vider le dossier. On sent qu’il ne seront jamais du genre à s’inviter à souper pour le plaisir, mais Danault affirme qu’il n’y a pas de rancune et que c’est correct aujourd’hui.

Après tout, sans cela, il ne serait pas à L.A. et il serait dans la reconstruction du Canadien.

Danault semble aujourd’hui bien dans ses nouvelles responsabilités chez les Kings et il ne tient pas à revenir sur le passé. À Los Angeles, il se construit quelque chose de bien pour la suite des choses et il veut bâtir sur ça.

Mais quand même : il a eu ses moments à Montréal et il ne va pas les oublier. Par exemple? Si les Kings avaient battu les Oilers en première ronde, il n’aurait pas mangé de pizza devant les médias puisque ce geste-là appartient à Montréal.

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