Depuis quelques années, Phillip Danault occupe un rôle important avec le Canadien. Le natif de Victoriaville pilote habituellement un trio en compagnie de Tomas Tatar et Brendan Gallagher, et les trois joueurs semblent être nés pour évoluer ensemble.
Bon, peut-être pas, mais ils sont très efficaces, on s’entend là-dessus.
Danault est un joueur qui peut contribuer offensivement, mais son impact est encore plus notable au niveau de son jeu défensif. On l’a vu frustrer les meilleurs éléments adverses depuis des années, et cette saison, il a ralenti (dans la mesure du possible) Connor McDavid et Auston Matthews.
Or, le Canadien aura une grosse décision à prendre dans le cas de Danault. Le contrat du Québécois vient à échéance au terme de la présente saison, et comme la ceinture est déjà assez serrée sur le plan financier et que les jeunes de l’organisation devront éventuellement être payés, des choix déchirants devront être faits.
Bref, bien qu’il ne soit pas impossible de voir Danault être de retour, il a toutes les qualités d’un agent libre très attrayant pour les autres équipes.
Marc-Antoine Godin s’est d’ailleurs penché sur la question dans son plus récent texte.
Comment le travail de Marc Bergevin devrait-il être évalué? La progression de Kotkaniemi est-elle encourageante? Quelles équipes pourraient convoiter Danault ? et beaucoup plus.
Nos lecteurs ont envoyé leurs questions; on n'a pas lésiné sur les réponses.
https://t.co/BiNNJQAfVl— Marc Antoine Godin (@MAGodin) May 5, 2021
Le journaliste d’Athlétique Montréal a tenté de voir quelles formations pourraient faire de l’œil à Danault si ce dernier devait tenter sa chance sur le marché des agents libres. Selon lui, l’équipe qui aurait le plus de sens, ce serait le Wild du Minnesota, une équipe qui regorge de talent à l’aile mais qui pourrait utiliser un centre responsable comme Danault.
Godin nomme également les Sharks, les Coyotes et les Flames.
Personnellement, je m’attends à voir Danault revenir avec le Canadien. Oui, les jeunes Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki et Jake Evans sont probablement les centres d’avenir de l’organisation, mais le Québécois a l’expérience pour assumer les plus grosses responsabilités à court terme.
Or, si jamais ce scénario ne se matérialise pas, les équipes cogneront à la porte pour mettre la main sur Danault. Il est en plein milieu de son prime et mis à part Ryan Nugent-Hopkins, il n’y aura pas d’autres jeunes vétérans au poste de centre sur le marché qui ont le calibre du Québécois.
Bref, voyons voir ce que le dossier Danault nous réserve dans les prochains mois…