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Paul Wilson promet d’étudier toutes les avenues possibles pour redorer le blason du Canadien

Le CH a gâté les médias au cours des dernières semaines.

En plus de publier des gazouillis controversés donnant matière à conversation, le Canadien a offert beaucoup de disponibilités aux caméras suite à l’embauche de Dominique Ducharme et Joël Bouchard. La cerise sur le sundae : l’annonce du montant accordé à Antti Niemi au cours de sa prochaine entente. Mine de rien, c’était la première fois que le CH annonçait lui-même le salaire de l’un de ses joueurs!

Est-ce que tout cela marque le début d’une nouvelle ère pour les relations publiques du Tricolore? Ça semble sérieusement le cas.

Il y a un peu plus d’un mois, Jean-François Dumas, président d’Influence Communication, expliquait que le Canadien tentait de braver les courants, en effectuant un contrôle serré de l’information. Plutôt que d’agir ainsi, Dumas suggérait au CH de nourrir la bête, en offrant du contenu aux médias concernant l’équipe sur une base quotidienne.

Paul Wilson, remplaçant de Donald Beauchamp chez le Tricolore, a abondé dans le même sens au micro du 91,9 aujourd’hui. Le vice-président insiste sur le fait que son travail sera de nourrir les passions des partisans, qui forment la plus grande force de l’équipe.

Celui-ci est conscient que les déboires de l’équipe lors de la dernière campagne, accompagnées d’une gestion maladroite des communications a entaché son image de marque. Il assure que cet été, il « soulèvera toutes les pierres » pour remédier à la situation.

Une première habitude critiquée chez le CH est son manque d’ouverture quant à la disponibilité média des joueurs et des membres de l’organisation durant la saison. Sans assurer qu’il modifiera la manière d’opérer du Canadien à cet effet, Wilson assure qu’il étudiera cette possibilité.

Au niveau des relations sur les médias sociaux, le nouvel angle comique devrait être conservé. Wilson est prêt à vivre avec le fait que l’organisation se trompera par moments…

Pensons ici à l’incident concernant les lichettes de Brad Marchand.

Même s’il propose peu de solutions concrètes pour l’instant, Wilson fait preuve d’une belle ouverture : au cours des prochains mois, il s’assoiera avec des représentants des différents médias afin de déterminer ce qu’ils aimeraient améliorer dans leur relation avec l’équipe.

Malgré cela, il ne faut pas s’attendre à ce que le Canadien devienne entièrement transparent… tout simplement parce que la totale transparence est impossible dans le monde du hockey.

Dévoiler la nature exacte des blessures n’est pas une bonne idée dans le milieu du sport professionnel, où les athlètes sont prêts à tout pour gagner. Lorsque l’on parle de tout, on inclut ici un coup de bâton sur un poignet fraichement guéri, ou une bonne mise en échec au genou d’un hockeyeur récemment rétabli d’une longue convalescence.

Même si ces accidents n’arrivent pas souvent, une entreprise qui brasse des millions n’a pas de risques inutiles à prendre, en dévoilant des détails compromettants pour la santé des joueurs au public.

Le principe est le même pour les transactions : Marc Bergevin n’est pas avantagé s’il dévoile toutes ses intentions concernant ses joueurs aux médias. Parfois, en agissant ainsi, il peut même être accusé de maraudage…

C’est pourquoi le Canadien ne deviendra pas entièrement transparent. Wilson explique que pour compenser cette impossibilité, il s’assurera que les partisans comprennent bien les raisons poussant l’organisation à demeurer muette à propos de certains points sensibles.

Pour l’instant, l’ouverture d’esprit du vice-président du CH est certainement un bon présage. Reste à voir si les bottines suivront les babines au cours des prochains mois…

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