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Paul Byron: il mérite un poste avec le CH après sa carrière de joueur

Deux joueurs du Canadien ont leur nom sur la liste des blessés à long terme depuis le début de la saison et n’ont pas joué cette année: Carey Price et Paul Byron. Dans les deux cas, il est possible que leur carrière de joueur soit terminée, mais pour des raisons contractuelles (surtout avec Price), l’équipe ne peut pas l’annoncer publiquement.

Heureusement, on n’a pas perdu de vue ces deux joueurs bien appréciés par les partisans, même s’ils avaient probablement pu rentrer chez eux. Par exemple, Price multiplie les apparitions dans la communauté.

On sait toutefois que sa famille et lui quitteront bientôt le Québec, ce qui veut probablement dire que ses actes charitables dans la province se feront plus rares dans le futur. 

Malgré la blessure qui a hypothéqué toute sa saison, Byron est toujours là. En fait, comme le mentionne Marc-Antoine Godin de The Athletic, il a été présent à presque tous les matchs au Centre Bell jusqu’à maintenant puisqu’il souhaite continuer à encourager ses coéquipiers.

Le fait que ces deux vétérans soient restés dans l’entourage de l’équipe toute la saison, malgré leur blessure, est une excellente nouvelle. Ils n’ont pas été effrayés par les moments difficiles sur la glace et continuent d’exercer une présence positive sur les plus jeunes.

Ils auraient facilement pu rentrer chez eux, comme Shea Weber l’an dernier. 

Il y a quelque chose d’intéressant à noter par rapport à Byron cette saison. En effet, au lieu de s’asseoir avec les autres blessés, s’assoit à peu près toujours avec l’état-major du Tricolore.

Puisque son contrat vient à échéance à la fin de l’été et que sa carrière de hockeyeur est vraisemblablement terminée, il s’agit peut-être d’un signe qu’il occupera un rôle au sein de l’organisation une fois sa retraite annoncée. Byron est un modèle parfait pour tous. Pour un joueur qui n’a même pas été repêché dans les rangs juniors en raison de sa taille, il a eu une superbe carrière dans la LNH.

Sans compter le fait qu’il est bilingue et vit au Québec à l’année longue. 

Considéré comme un leader et un travailleur acharné, il serait parfait dans un rôle de développement, un peu comme Francis Bouillon. En fait, il pourrait probablement occuper un rôle dans n’importe quelle branche du Canadien (ou du Rocket) qui l’intéresse.

Plus on y pense, plus le fit est logique. Le tout dépendra évidemment de sa capacité à jouer au hockey, mais si Byron désire travailler au sein de l’organisation, ne pas lui donner de poste constituerait une grave erreur.

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