Le début du mois de décembre est toujours un peu spécial dans l’entourage du Canadien. Avec la saga Patrick Roy (dernier match le 2 décembre et transaction quatre jours plus tard) ainsi que l’anniversaire de l’équipe entre temps (aujourd’hui, le 4 décembre), les émotions sont mixes.
Et cette année, alors qu’on fête les 25 ans de l’épisode Roy/Tremblay et qu’il y a la pandémie, on dirait que c’est encore pire.
Plus on lit sur le sujet, plus on semble apprendre qu’il y a des regrets du côté du clan Roy. Pas d’être atterri au Colorado, mais bien – sur le coup – d’avoir quitté Montréal.
Il y a deux jours, mon collègue Renaud Bourbonnais écrivait que Roy avait mal digéré la transaction au début, lui qui ne voulait pas vraiment quitter Montréal.
Selon les propos de son père, Patrick aurait été voir la direction du Canadien le lendemain afin de voir s’il y avait moyen de demeurer en ville et de réparer les pots cassés. Ceci dit, la décision du club avait été prise et Roy allait quitter pour Denver quelques jours plus tard.
C’est ce qu’il a raconté à TVA Sports et qui a été repris par Habsolument Fan.
Patrick Roy a mis beaucoup de temps à digérer son départ de Montréal, révèle son père: https://t.co/1ppKIDc16b
— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) December 2, 2020
À la base, tout le monde s’entend pour dire que c’était un trop-plein et que le vase a débordé. Mais par la suite, Roy ne voulait pas quitter, lui qui avait parlé au président sur le coup de l’émotion.
Mais comme le CH y songeait déjà (à l’échanger) et que le gardien lui-même en a fait la demande, il était trop tard ; il allait partir.
Le père de celui qui est aujourd’hui à la barre des Remparts de Québec raconte qu’il a perdu 12 livres entre le 2 et le 6 décembre puisque la seule pensée de devoir quitter la ville l’empêchait de manger. Il s’est rendu malade à force d’y penser, dans les faits.
C’était sans doute inévitable, mais avant la soirée du 2 décembre 1995, ce n’était pas imminent.