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Patrick Roy aimerait que le Canadien repêche plus de Québécois

Aujourd’hui, Patrick Roy s’est adressé aux médias pour annoncer son possible successeur. En effet, Simon Gagné a été embauché à titre d’entraineur adjoint et de directeur général adjoint avec les Remparts de Québec. Il est très possible que ce dernier remplace Roy lorsque celui-ci ne voudra plus être derrière le banc.

Le membre du Temple de la renommée en a aussi profité pour lancer une flèche à l’organisation avec laquelle il a remporté deux Coupes Stanley, se disant « mitigé » du fait que le Tricolore ait choisi peu de Québécois lors du dernier repêchage.

L’ancien numéro 33 a aussi noté qu’il était étrange que le seul Québécois repêché par l’organisation a été pris au septième tour.

Quand t’es rendu que tu en prends un en 7e ronde, ça fait comme… drôle

Il est vrai que ça peut sembler comme si l’équipe l’a simplement fait afin de remplir son « quota », mais ce serait réducteur envers Miguel Tourigny.

D’ailleurs, il aimerait que le Canadien fasse de plus grands efforts afin de sélectionner des talents locaux.

Est-ce que j’aurais souhaité que le Canadien soit plus impliqué envers nos jeunes? La réponse est “oui’’.

Selon lui, les jeunes Québécois étaient avantagés à l’époque où les Nordiques étaient dans la LNH.

Quand je jouais, il y avait deux équipes au Québec et nous, les joueurs de la LHJMQ, on profitait de ça.  Ça donnait une ouverture à nos jeunes de se faire repêcher et de jouer pour leur équipe préférée, que ce soit les Nordiques ou le Canadien. Je suis content de voir que la porte est ouverte pour certains de nos joueurs [à Anaheim].

Roy apporte un bon point ici. Il est évident qu’à l’époque des Nordiques, les deux formations de la province s’efforçaient davantage de piger dans la LHJMQ. Pour des raisons compétitives, mais aussi d’image, Montréal et Québec devaient mettre la main sur des joueurs d’ici.

Sauf que les temps ont changé.

Aujourd’hui, la LNH compte sur beaucoup plus de joueurs étrangers que dans les années 1980 et 1990. Il y a plus d’Américains, de Suédois, de Finlandais, de Russes et même des Français et des Allemands.

Le poids démographique des joueurs québécois, mais aussi des Canadiens, a énormément rétréci.

Est-ce que le Canadien devrait mettre plus d’efforts que les autres formations de la ligue pour dénicher des joueurs québécois? Oui, absolument, mais il ne faut pas que ce soit fait au détriment des performances de l’équipe.

Martin Lapointe avait d’ailleurs mentionné en point de presse la semaine dernière que l’équipe avait tenté de s’avancer au premier tour pour repêcher un Québécois (Nathan Gaucher?). 

Dans les premières rondes, il est absolument primordial d’y aller pour le meilleur espoir disponible, peu importe sa provenance, mais rendu dans les rondes 4, 5, 6 et 7, où les chances de mettre la main sur quelqu’un qui jouera dans la LNH sont déjà très minces, un plus grand effort pourrait être mis.

Surtout que depuis une douzaine d’années, les résultats de l’équipe dans les rondes tardives sont catastrophiques. 

Alors rendu là, pourquoi ne pas s’essayer sur un p’tit gars de chez nous?

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