Je n’aime pas taper sur les doigts de Pacioretty, surtout lorsqu’il vient de connaître une très bonne partie – une première depuis belle lurette – contre les Canucks à Vancouver. Il a été volé par Nilsson et a obtenu deux passes dans la victoire de 7-5 du Canadien. L’excellent Bertrand Raymond a sorti une chronique qui parlait justement du capitaine du CH…
Le capitaine invisible – la chronique de Bertrand Raymond https://t.co/rVfpaxHEg3
— RDS (@RDSca) December 20, 2017
On est à peu près tous d’accord que la décision de coudre le «C» sur le chandail de Pacioretty était une bonne idée, non ? Dans tous les cas, je faisais partie de cette catégorie-ci, et Bertrand Raymond aussi.
Sauf que dans tout ce marasme de négativisme, les projecteurs sont pointés vers le #67 – quoique Price en a pris pas mal ces temps-ci – puisqu’il n’a inscrit qu’un but depuis 16 matchs.
On aurait pu arrêter le décompte à 14 samedi – il s’est fait voler par Anderson en fin de match – et à 15, hier soir. J’en conviens, avec des «si», on refait le monde…
Bertrand Raymond a entièrement raison lorsqu’il dit que les vétérans doivent se lever, dont le capitaine. C’est la suite qui m’a un peu plus gênée.
« Quand nous connaissions trois défaites consécutives, je convoquais une réunion. On se parlait dans la face et on recommençait à gagner. »
Cournoyer parle en connaissance de cause. Il était le capitaine de l’équipe lors de la séquence de quatre coupes Stanley consécutives vers la fin des années 1970.
– Bertrand Raymond
Les choses ne sont plus pareilles en ce moment que dans les années 70. Cournoyer avait une équipe exceptionnelle autour de lui, ce que n’a pas Pacioretty depuis qu’il est capitaine.
Il y a une chose qu’il ne faut pas oublier ; lorsque Therrien s’est fait congédier il y a de cela presque un an, Pacioretty roulait très bien et tout le monde était unanime pour dire qu’il avait pris de la maturité dans son rôle de capitaine.
Ce n’est jamais facile pour un marqueur d’être capitaine, surtout lorsque tu es le seul dans ton équipe qui peut enfiler des buts aussi régulièrement que lui. On ne pourra jamais lui reprocher d’assurer son rôle. Il se présente toujours devant les caméras, et assume tout le temps lorsque les choses ne vont pas dans le bon sens.
Au final, peut-être qu’avoir mis Pacioretty capitaine était une mauvaise décision. Sauf qu’il essaie de faire de son mieux et ce n’est pas facile pour lui de demander à ses coéquipiers de se bouger le derrière, lorsque lui-même n’y arrive pas.
Mais il est bien vrai que le capitaine est aux abonnés absents, en ce moment…