Owen Beck joue comme un gars qui veut remplacer Christian Dvorak à Montréal

Depuis un petit moment, ça ne va pas exactement super bien chez le Canadien. Le club a perdu six de ses huit derniers matchs, mais le plus inquiétant, c’est la façon dont il les perd.

Il n’est pas juste défait : il est constamment déclassé par son adversaire.

Et parmi les gars qui sont pointés du doigt, il y a Christian Dvorak. Le vétéran ne joue pas exactement du hockey inspiré, et en ce moment, il nuit plus qu’il n’aide la cause du Tricolore.

Ça fait donc en sorte qu’en ce moment, on se dit qu’il y a peut-être (au moins) une chaise à prendre à Montréal. Et s’il y en a un qui a compris ça, c’est Owen Beck.

Hier, par exemple, le kid a marqué ce très beau but en désavantage numérique, un but qui s’est avéré être le but vainqueur pour le Rocket dans un match où le club a été un peu sauvé par son gardien, Connor Hughes.

Le club-école a d’ailleurs une fiche de 7-1-0, et ce, malgré l’infirmerie qui déborde.

Dans l’immédiat, le seul renfort dont disposera le CH, c’est celui qui est à l’interne. Les transactions en début de saison dans la LNH sont très rares, et souvent, un club doit surpayer massivement pour obtenir du renfort à ce stade de la saison.

Et ça, ce n’est pas la façon de faire habituelle de Kent Hughes.

Beck, lui, semble en être conscient. Le jeune a cinq points à ses cinq derniers matchs, et on le sent déjà comme un poisson dans l’eau chez les professionnels. L’adaptation d’un gars qui jouait déjà un style pro dans le junior n’a pas été trop complexe.

Je ne suis pas en train de vous dire ce matin que le CH doit rappeler Owen Beck dès maintenant. Dans les faits, le laisser maturer quelques mois de plus dans l’environnement du Rocket (qui, en ce moment, est bien plus rose que celui du Canadien) n’est peut-être pas une mauvaise chose.

Cela dit, personne ne va me convaincre ce matin que Beck ferait pire que Dvorak dans la LNH. Le CH serait mince en termes de centres gauchers avec un tel changement, mais Dvorak est un problème en ce moment, et si on veut du renfort dans l’immédiat, il devra venir de l’interne.

Je vous aurais bien parlé de Michael Hage, qui a réalisé cette sublime passe hier, mais il est dans la NCAA, lui. Au mieux, il sera en ville à la toute fin de la saison… s’il ne retourne pas passer une autre année dans la NCAA en 2025-26.

Beck n’est pas la seule option (Joshua Roy est un nom qui revient, et Brandon Gignac fait lui aussi du bon travail si le club veut un vétéran), mais en ce moment, il joue comme un gars qui veut prendre la chaise de Dvorak avec le Canadien.

La question, c’est de savoir s’il prendra cette chaise-là la saison prochaine… ou d’ici quelques semaines.

PLUS DE NOUVELLES