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Novak Djokovic teste (déjà) négatif à la COVID-19

Novak Djokovic, Grigor Dimitrov, Borna Coric et Viktor Troicki ont fait parler d’eux pour les mauvaises raisons il y a une dizaine de jours. Djokovic a organisé un tournoi amical en Serbie et en Croatie, avec public et sans mesures de distanciation sociale…

Et ce qui devait arriver arriva : les quatre athlètes ont été testés positifs à la COVID-19 et la finale n’a pas pu être disputée.

Un party tenu durant l’événement, sans la règle du deux mètres et sans masque, a fait rager plusieurs personnes. Notamment le joueur Nick Kyrgios, qui a souvent essuyé de critiques qui le dessinaient comme étant irresponsable et qui croient que bien des joueurs sont beaucoup plus irresponsables que lui.

Même la copine de Djokovic a été testée positive.

Alexander Zverev avait promis de s’isoler durant 14 jours (quarantaine) même s’il avait été testé négatif… mais sa sortie publique plus tôt cette semaine a donné une autre raison à Kyrgios de pogner les nerfs. Zverev était dans un bar avec plein de monde… et il a été filmé (puis montré à la planète via les réseaux sociaux).

Or, on vient d’apprendre que Novak Djokovic et sa copine ont reçu des résultats négatifs à des tests de dépistage subis récemment. C’est son équipe de relations de presse qui l’a annoncé aujourd’hui.

Ce qu’il faut en comprendre, c’est que Djokovic était probablement déjà porteur du virus lors du tournoi d’il y a 10 jours.

Sinon, il faut croire l’hypothèse médicale selon laquelle un patient n’est généralement plus contagieux après (un maximum de) 9 jours, sauf s’il a développé une forme grave de la maladie.

À moins que les deux aient obtenu un faux négatif (ou un faux positif il y a 10 jours), ce qui est très peu probable, vous en conviendrez. #Deux

Selon ce qui a été relayé par l’équipe de Djokovic, son épouse et lui n’ont ressenti aucun symptôme et ils vont très bien. Ils ont respecté leur quarantaine stricte tant et aussi longtemps qu’ils n’ont pas été testés négatifs.

D’un côté, tout ça nous rappelle qu’un porteur asymptomatique peut effectivement transmettre le virus (même si l’OMS a prétendu le contraire pendant un certain temps)…

Mais d’un autre, ça nous confirme que souvent, les plus jeunes personnes en santé ne développent pas la maladie, même si elles sont porteuses du virus. Et lorsqu’elles ont des symptômes, il est très souvent question de symptômes bénins.

Quel dilemme moral-économique-politique-social-médical-image pour les ligues, équipes et sportifs… qui tentent de revenir à la compétition tout en évitant de propager le virus à des gens qui développeront une forme grave de la maladie. D’où l’importance de continuer de protéger les plus vulnérables.

Les athlètes doivent continuer de suivre des mesures strictes afin d’éviter de tout faire dérailler… même si à l’intérieur d’eux, ils n’ont pas nécessairement peur du virus. Finalement, c’est un peu comme ça pour une grande partie de la population. Prudence et responsabilité, surtout pour les autres, notamment les plus vulnérables!

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