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Nordiques : Gary Bettman confirme une rencontre (mais il ne sait avec qui, pourquoi ou quand)

Le sujet du retour des Nordiques fait toujours couler de l’encre. On ne sait pas trop ce qui en est, mais une fois de temps en temps, le sujet redevient d’actualité dans l’environnement de la LNH.

C’est notamment le cas ces temps-ci. On parle beaucoup de retour du hockey parce que… parce que. Rien n’a vraiment changé, mais on est à l’étape de voir le gouvernement parler à la LNH.

On sait depuis plusieurs semaines que c’est François Legault, premier ministre du Québec, qui va rencontrer Gary Bettman.

Mais ce n’est pas parce que je le sais et que vous le savez que Gary Bettman s’en souvient. Questionné sur le sujet de la rencontre pour les Nordiques, Gary Bettman n’avait pas l’air d’un gars qui avait accordé de l’importance au dossier puisqu’il n’était pas prêt pour la question.

Il a d’abord affirmé qu’il avait une rencontre avec un haut placé de la province du Québec. Il ne sait pas si c’est le premier ministre – il pense que oui – ou un ministre seulement. Il s’est excusé d’avance de ce fait.

Il a continué en affirmant ne pas savoir c’était quand (Bill Daly a affirmé que c’était en janvier) et le commissaire a aussi ajouté qu’il ne savait pas précisément de quoi le gouvernement voulait parler.

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Bettman a ajouté qu’il n’y avait aucun préjugé contre Québec et qu’il se dit prêt à écouter ce que Legault (ou plutôt la personne mystère) aura à lui dire ou proposer sur le sujet.

On savait déjà comment la LNH voyait la candidature de Québec, mais là, on le sait plus que jamais.

Je ne crois pas, à court terme, au retour des Nordiques. Mon collègue William Thériault a bien résumé ma pensée dans les dernières semaines en parlant de mirage plutôt que de projet concret.

Dans les faits, on sent que Bettman ne veut pas répondre aux questions et ne veut qu’acheter du temps.

Parce que même s’il y a une rencontre, on sait que le commissaire ne veut pas déménager ses clubs et ne veut pas procéder à une expansion.

Il reste quoi, donc? Espérer que les Coyotes n’aient plus de solutions?

Le jeu politique est donc à son plus fort en ce moment et Gary Bettman ne pourrait pas moins s’en soucier. Ce n’est pas étonnant puisqu’il a toujours fonctionné ainsi.

J’ai hâte de voir ce qui va ressortir du meeting de janvier, mais ne retenez pas votre souffle.

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