Nikita Zadorov ne quitterait plus pour la KHL

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Il y a un peu moins d’un mois, mon collègue Éric Martel vous rapportait via ce texte les rumeurs entourant Nikita Zadorov et son potentiel départ vers son pays natal, décidant quitter le navire de l’Avalanche (qui peine à flotter) pour s’entendre avec le CSKA.

Une journée après que Mikhail Grigorenko ait fait ses valises, c’était un peu la panique au Colorado. Le seul morceau acquis dans l’échange de Ryan O’Reilly devenait alors J.T. Compher, un choix de deuxième ronde des Sabres en 2013.

4 ans après sa sélection, Compher n’a disputé que 21 matchs dans la grosse ligue, amassant 5 points au passage.

Bref.

Il semblerait que Joe Sakic ait pris sa chance de bonifier l’offre qu’il avait soumise à Zadorov, avant que ce dernier ne quitte. Une entente serait même tout près d’être conclue.

Une source bien au courant des négociations entre les deux clans a mentionné avec certitude à Adrian Dater, un writer sportif reconnu à Denver, qu’un contrat allait être signé, et de compter sur lui.

L’offre de l’Avalanche se situait aux alentours de 2 millions de dollars, alors que le défenseur russe recherchait plutôt un contrat avoisinant les 3 millions par saison. Tout dépendant de la longueur de l’entente, le montant en argent annuel pourrait grimper encore plus qu’il l’est présentement.

Zadorov est un défenseur format géant sélectionné au 16ème rang du repêchage de 2013 qui n’a inscrit aucun but depuis son arrivée au Colorado, cumulant toutefois 12 passes en 78 matchs au cours des deux dernières saisons.

La meilleure saison offensive du défenseur fut sa deuxième (à Buffalo) alors qu’il avait inscrit 15 points en 60 matchs.

Malgré tout, Zadorov est excellent dans sa propre zone, et c’est ce qui forge son importance au sein d’une équipe.

Par ailleurs : Je vous invite à jeter un coup d’oeil à ce texte de Josh Cooper, qui analyse la non-réaction de Joe Sakic face à la pire saison dans l’histoire de la franchise. Évidemment, il tarde à échanger Matt Duchene. Cependant, le point le plus important de Cooper est que le directeur-général de l’Avalanche n’a pas modifié son alignement de façon positive, alors que théoriquement, l’équipe visait les séries éliminatoires et s’est retrouvée dans les bas-fonds du classement.