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Nick Suzuki est le 5e attaquant le plus utilisé en moyenne par match dans la LNH

Cette saison, à peu près tous les joueurs du CH ont raté au moins un peu de temps en raison de blessures. Que ce soit à l’attaque, en défensive ou même devant le filet, le club a cassé (et est encore cassé) d’un peu partout, si bien que l’alignement du Tricolore ressemble souvent à celui du Rocket de Laval.

Donnons un peu de crédit aux gars qui jouent, par contre : ils vendent chèrement leur peau et ils offrent un bon spectacle dans l’ensemble.

Ceci dit, il y a deux joueurs qui ont joué tous les matchs de l’équipe : Christian Dvorak et Nick Suzuki. C’est du second dont je veux vous parler aujourd’hui, lui qui n’a encore jamais raté un match dans sa carrière et qui a présentement la quatrième plus longue séquence actuelle d’homme de fer (à égalité avec David Kampf) de la LNH avec un 266e match consécutif.

C’est impressionnant considérant le fait qu’il a dû composer avec la tonne de blessures et la COVID-19 depuis son arrivée dans le circuit Bettman.

Et pourtant, ce n’est pas que Suzuki ne joue pas beaucoup quand il est sur la glace. En fait, à l’heure actuelle, il vient au cinquième rang pour ce qui est du temps d’utilisation moyen par match chez les attaquants de la LNH.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

En fait, il est à égalité au cinquième rang avec un certain Artturi Lehkonen du côté de l’Avalanche. Les deux anciens coéquipiers passent tous les deux 21 minutes et 19 secondes en moyenne par match sur la patinoire, ce qui est assez impressionnant.

Suzuki est peut-être loin du quatuor de tête (Mikko Rantanen, Connor McDavid, Nathan MacKinnon et Leon Draisaitl, qui dépassent tous la marque des 22 minutes), mais il n’en demeure pas moins qu’il passe énormément de temps sur la glace à chaque rencontre. Et en plus, il le fait contre les gros trios adverses, et par les temps qui courent, il le fait sans des gars comme Cole Caufield et Kirby Dach à ses côtés.

Certes, sa production offensive n’est peut-être pas spectaculaire, mais quand on regarde la situation dans son ensemble, on se rend compte que le fait de voir Suzuki passer autant de temps sur la glace n’est pas une vilaine chose pour son développement. Après tout, si c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en jouant au hockey qu’on devient un meilleur joueur.

Ceci dit, j’espère que ce gros temps de jeu ne représente pas une trop grosse charge de travail pour lui. Il est utilisé à toutes les sauces et il n’a pas grand monde pour le supporter. Ce n’est pas pour rien que les buts ne viennent plus à la tonne, lui qui a cependant trouvé le fond du filet pour une rare fois ce soir.

Dans un monde idéal, Suzuki passerait un peu moins de temps sur la glace à chaque match, mais en l’absence de plusieurs de ses coéquipiers, il se retrousse les manches et il enlève de la pression à ses coéquipiers, lui qui est utilisé à toutes les sauces.

Et au moins, ça permet au CH de voir ce dont son capitaine est capable avec une charge de travail digne des meilleurs joueurs de centre de la LNH.

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