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Nathan Beaulieu a eu droit à l’accueil montréalais traditionnel

Le retour de Nathan Beaulieu au Centre Bell ne s’est pas nécessairement déroulé comme il l’aurait voulu. Les partisans ont pu se réjouir lorsque le bâton de ce dernier s’est fracassé, en prolongation, permettant à Max Pacioretty d’inscrire le but gagnant pour le Canadien.

Au courant de la soirée, même avant cette bourde, l’ancien défenseur du Tricolore avait reçu l’accueil classique de la foule montréalaise, alors qu’il a été hué chaque fois qu’il touchait la rondelle.

On a cependant appris que ça ne lui avait fait ni chaud ni froid, n’étant pas du tout surpris de cette réaction.

On se rappellera qu’après une cérémonie d’avant-match touchante et remplie d’émotions, les partisans du Tricolore avaient commencé à huer le #76 de façon abondante, dès qu’il interagissait avec le jeu.

Guillaume Lepage s’est entretenu avec le #82 concernant sa première expérience sur le banc adverse du Centre Bell, disant qu’il ne s’attendait pas du tout à recevoir des applaudissements chaleureux.

Il a expliqué en riant que ça faisait partie de la culture, à Montréal, que la foule soit très passionnée et impliquée dans le match. Il a toutefois dû s’habituer, un peu dépaysé au début de la rencontre. « C’était bizarre d’être sur l’autre banc pour la première fois, mais je me suis habitué en troisième. Je suis content que la première soit derrière. »

Beaulieu a notamment été déçu de la malchance dont il a été victime, en prolongation, et a affirmé que son équipe avait travaillé fort et méritait la victoire.

Concernant son expérience à Montréal par le passé, il a conservé le même discours conservateur.

« J’ai aimé jouer à Montréal, c’est une ville passionnée. Buffalo ressemble un peu plus à la ville où j’ai grandi, c’est plus une mentalité de cols bleus, mais les amateurs sont tout aussi passionnés. Je chéris tous les souvenirs et toutes les amitiés que j’ai développées ici. J’ai d’excellents amis avec qui je suis assez proche… Ç’aurait seulement été bien de les battre ce soir. »

Stu Cowan, lui, a précisé que le blâme ne devait pas être entièrement sur le dos de Beaulieu pour la tournure des évènements à Montréal.

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