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« N’accepte pas de te battre comme ça, sur invitation » – Dany Dubé

Le débat des batailles fait rage à Montréal présentement. Ont-elles encore leur place?

Évidemment, il y a une nuance à apporter puisqu’il existe deux types de batailles : celles qui surviennent dans le feu de l’action et celles qui sont clairement une mise en scène.

Celles qui surviennent parce qu’on veut venger un coéquipier, je peux les comprendre. Mais celles qui sont stagées? Ça se comprend un brin moins bien.

Les risques de se blesser lors d’une bataille ne valent pas le risque. Évidemment, le meilleur exemple est celui de Ben Chiarot, qui est sur les lignes de côté pour un très long moment en raison d’une fracture en lien avec une bataille.

Est-ce que l’impact de la bataille en a valu la peine? Demandez ça à Dom Ducharme, qui se retrouve sans son premier défenseur gaucher pour une grosse portion de la saison.

C’est ce qui explique pourquoi Dany Dubé croit que les batailles qui sont issues d’une mise en scène ne devraient pas avoir leur place.

Cette année, le CH joue 56 matchs de « quatre points » contre des rivaux de division. Perdre un joueur est fatal. C’est une raison de plus qui fait mal au CH présentement.

Bref, Dubé pense comme moi : accepter une invitation, en 2021, c’est non.

On est dans une situation aujourd’hui… Je pense que, comme équipe, tu as le droit de dire à tes joueurs : non. Pas de batailles. N’accepte pas de te battre comme ça, sur invitation. – Dany Dubé

Il apporte un bon point en mentionnant que si tu acceptes une invitation, c’est que l’autre club est dans le trouble. Le gars qui veut se battre contre toi veut changer le momentum de la game.

Pourquoi lui faire cette fleur et risquer de se blesser?

Le hockey n’est plus à l’époque où les partisans dans les estrades veulent voir de la bataille à tout prix comme dans le temps. Et je ne dis même pas ça parce que les matchs sont à huis clos.

Je crois comme Dany : le risque n’en vaut pas la chandelle. Il y a d’autres moyens de faire changer le vent de bord.

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