betgrw

Mike Reilly a lui-même avoué s’être assis sur ses lauriers

Voilà des mots que tu ne veux pas entendre de la part d’un joueur de la Ligue nationale (un professionnel) : Ce que je retiens de la dernière saison, c’est que je me suis peut-être trop assis sur mes lauriers lors des 10 ou 15 premiers matchs! – Reilly

Un défenseur qui est le 6e ou le 7e d’une brigade ne peut pas se permettre de s’asseoir sur son beigne et de croire que son poste est « barré ». À l’instar de Cale Fleury en ce moment, même si une seule rencontre a été jouée, Reilly foulait la patinoire comme une vedette lors des joutes préparatoires de l’automne dernier. Après un camp fumant, les performances de Reilly sont devenues plus erratiques, de sorte, qu’il s’est retrouvé dans les gradins lors de 18 des 19 derniers duels du Canadien de Montréal.

Il a couronné la campagne 2018-19 avec une mince récolte de 11 points en 57 rencontres, tout en affichant un différentiel de 0. À la fin de la journée, comme Marc Bergevin aime bien l’employé, Reilly a passé en moyenne 18 minutes 41 sur la surface glacée. Il n’est pas question de statistiques dignes d’une vedette, mais bien d’un défenseur de profondeur qui réalise cette année qu’un Cale Fleury lui pousse dans le derrière.

Puisqu’il est question de Fleury, qui a été splendide hier soir contre les Devils, voici des propos justes au sujet des joueurs qui pourraient lui voler son poste :

Ce n’est pas parce que l’entraîneur ne vous parle pas après un match que ça veut dire que vous avez fait votre travail. J’essaie de ne pas avoir cette attitude. Je veux analyser ma performance après chaque match, bon ou mauvais. Je dois détecter mes tendances, mes habitudes, bonnes ou mauvaises, et tenter de les corriger ou de continuer dans la même veine. Je dois être plus sévère avec moi-même. Je dois me présenter à la patinoire comme si quelqu’un allait me voler ma place, pas comme lors du premier quart de la saison l’an dernier. – Reilly

Souhaitons qu’il passe des paroles aux actes…

PLUS DE NOUVELLES