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Mike Matheson a défoncé son plafond

Lorsqu’il est débarqué chez le Canadien de Montréal, on s’attendait à un défenseur qui bouge bien ses pieds et la rondelle, montrant une fluidité naturelle. Néanmoins, plusieurs commentateurs et/ou spécialistes disaient de lui qu’il n’était toutefois pas un quart-arrière pour animer l’attaque massive.

Lors des premiers pas du «nouveau» brigadier numéro un du bleu-blanc-rouge, on a constaté un potentiel, mais pas celui que l’on croyait. Après plusieurs matchs sur les lignes de côté en raison d’une blessure à l’abdomen et une autre à l’aine, il a finalement pris son poste officiellement depuis le 17 janvier dernier.

À partir de cette date, son évolution a été colossale, le menant même à défoncer son propre plafond, soit le plafond que l’on voyait en lui. Matheson, qui porte avec beaucoup de fierté le maillot de la Sainte-Flanelle, est devenu le quart-arrière dont la brigade avait besoin. Avec un tel coup d’éclat, il a déjoué les experts et ceux-ci ont rapidement constaté que leur portrait de Matheson était clairement erroné.

Comme le journaliste Eric Engels l’a écrit, en faisant référence aux planchers et aux plafonds sur lesquelles Martin St-Louis a philosophé depuis le début de la saison, le plancher de Matheson s’est élevé en même temps que son plafond a été presque atteint. À 29 ans, il a prouvé que c’était possible de déjouer les pronostics et atteindre un autre niveau, soit celui qui frôle la catégorie des vedettes.

Matheson, à l’instar des joueurs de premier tiers du circuit, est arrivé à un point où ses mauvais matchs ou ses matchs corrects sont bons et où ses grands matchs se comparent aux meilleurs défenseurs du circuit.

Depuis l’ouverture de la saison, il affiche 19 points en 32 rencontres, dont sept à ses dix derniers matchs. En plus de ça, il démontre qu’il est capable de gober beaucoup de minutes, lui qui a joué respectivement 27 minutes 03, 31 minutes 57, 27 minutes 53 et 26 minutes 57 lors des quatre derniers matchs.

Bref, si l’on se questionnait sur le «manque» d’un quart-arrière en début de saison, depuis plusieurs semaines, Matheson prouve que ce problème est réglé officiellement… et qu’il n’a aucunement rien à envier à Jeff Petry.

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