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La diète de Jakob Chychrun lève le coeur

On a tous vu Alex Ovechkin boire du Coke lors de certains moments au banc des siens. D’ailleurs, le capitaine des Capitals de Washington n’est pas le type à suivre une diète de façon ferme, sans toutefois manger de la poutine tous les jours de la semaine. Vous comprenez le principe.

Cela dit, cette entrée en scène a mis la table pour le sujet de ce bref billet: la diète TRÈS particulière que suit à la lettre Jakob Chychrun. Le nouvel élément des Sénateurs d’Ottawa mange des trucs assez particuliers afin de maintenir une forme resplendissante. On parle de foie cru et de cœur de bœuf cru. Juste ça!

«Je mange aussi du foie cru, du cœur de bœuf cru, je fais toutes ces choses folles. Le goût est horrible, mais le corps en a presque envie quand on en mange régulièrement, parce que c’est tellement riche en nutriments.» – Chychrun

On peut dire que ce régime est particulier, voire TRÈS particulier.

C’est toutefois difficile d’énoncer que celle-ci ne fonctionne pas puisque Chychrun connaît une autre excellente saison grâce à une récolte de 32 points en 41 matchs. Depuis qu’il enfile un maillot des Sénateurs, il s’est permis d’amasser quatre points en cinq joutes, prouvant que le moteur est bien huilé par cette drôle de diète.

Mais, sans être un nutritionniste, je me questionne sur une chose: est-ce que cette diète peut le rendre plus «fragile» physiquement? Si je m’interroge à ce sujet, c’est à cause du nombre de rencontres qu’il a ratées depuis l’amorce de sa carrière. Sans compter cette saison-ci, donc en se basant uniquement sur ses six premières saisons, il a joué 337 des 454 matchs des Coyotes de l’Arizona de 2016 à 2022.

Oui, il y a eu la pandémie à travers ça, mais quand même!

Pendant ce temps-là, soit les six mêmes années, le mangeur de hot-dogs par excellence, Phil Kessel, a été en mesure de jouer les 454 matchs au calendrier sans aucun souci. Kessel a même performé à la hauteur de son talent, et non de sa mal bouffe, avec des saisons de 92 et 82 points, notamment.

Loin de moi l’idée de remettre en doute la diète de Chychrun. Par contre, en faisant un peu de mathématique, on peut constater que la différence entre un mangeur de hot-dogs et un mangeur de cœur de bœuf cru n’est pas catastrophique.

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