Mike Babcock : le lanceur d’alerte ne serait même pas un joueur des Blue Jackets

Dans la dernière semaine, Mike Babcock a été le sujet de l’heure dans la LNH. Tout a commencé quand Paul Bissonnette a dévoilé, via la baladodiffusion Spittin’ Chiclets, que Babcock fouillait dans les téléphones cellulaires de ses joueurs, ce qui a amené une enquête de la LNH et de l’Association des joueurs.

Et au final, ce qui devait arriver arriva : Babcock a «démissionné» hier, mais on s’entend qu’il a été obligé de le faire. Plutôt que d’être congédié, on lui a laissé l’honneur de quitter sur ses propres termes.

Ceci dit, quand on regarde ce qui s’est passé dans la dernière semaine, on réalise que ça n’a pas toujours été le dénouement le plus probable : en fait, selon Elliotte Friedman lors de l’épisode du jour du 32 Thoughts Podcast, l’AJLNH s’apprêtait à blanchir Babcock mardi dernier… jusqu’à ce qu’un lanceur d’alerte ait passé un message qui a inquiété Marty Walsh, le big boss de l’AJLNH.

Or, ce qui est intéressant, c’est que Friedman affirme qu’il a des raisons de croire qu’il ne s’agit même pas d’un joueur actuel des Blue Jackets qui a sonné l’alarme. Ça veut donc dire que ce serait un joueur ailleurs dans le circuit (ou un ancien joueur qui a été mis au fait de la situation ou qui a déjà évolué sous Babcock) qui serait à la base du congédiement de l’entraîneur.

Je ne sais pas si le lanceur d’alerte en question est le même que celui qui a mis la puce à l’oreille de Bissonnette en premier lieu, mais visiblement, son discours a fait peur aux représentants des joueurs. On s’est remis à fouiller le dossier, et on a réalisé qu’au final, il y avait un problème, particulièrement pour les jeunes joueurs.

Clairement, même s’il a affirmé le contraire, Babcock ne semble pas avoir appris de l’incident Mitch Marner et de la fameuse liste de ses coéquipiers.

À la base, les propos de Boone Jenner et de Johnny Gaudreau, qui ont publiquement supporté leur (désormais ancien) entraîneur, ont satisfait l’Association des joueurs. Par contre, comme le note Friedman, les réactions à cette situation sont très variées à travers la LNH : ça a grandement impacté certains joueurs, mais ça n’a eu aucun impact sur d’autres.

Je ne sais pas si le lanceur d’alerte est un ancien protégé de Babcock ou un ami d’un membre actuel de l’organisation des Blue Jackets, mais sans son intervention, Babcock serait probablement encore en poste aujourd’hui.

Et déjà qu’il ne faisait pas l’unanimité auprès des jeunes, il y a aussi des vétérans qui se méfiaient de lui, dont Mathieu Olivier.

L’important, ceci dit, c’est que quelqu’un ait sonné l’alarme dans le dossier. La personne en question parlait visiblement en connaissance de cause, et sans son intervention, justice n’aurait pas été rendue du côté de Columbus.

Chapeau à la personne, quiconque soit-elle. Ça devait être un peu plus facile de parler contre Babcock sans redouter des conséquences directes, mais la personne aurait aussi pu fermer les yeux considérant qu’elle n’était visiblement pas directement concernée.

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