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Michel Therrien affirme qu’il n’y avait « pas grand chose » à développer lorsqu’il était à Montréal

Ah, le fameux développement des jeunes joueurs. Voilà un sujet qui suscite généralement beaucoup d’attention à Montréal.

Dans les dernières années, certains ont critiqué l’organisation du Canadien de ne pas avoir son fait son travail à ce niveau-là. On a souvent jugé que les jeunes en place étaient dotés d’un bon potentiel, mais qu’ils n’allaient jamais être en mesure de l’atteindre, ce potentiel-là.

Quand on regarde les choix de première ronde au repêchage entre l’année de 2009 et de 2019, seul un joueur est toujours présent avec l’équipe. Il s’agit de Cole Caufield, qui en sera à sa deuxième année dans la LNH cette saison.

C’est là que ça devient intéressant, parce qu’on se demande où était le problème. Les entraîneurs? Le groupe de dépisteurs (Trevor Timmins)? Marc Bergevin?

Michel Therrien, de passage à la Poche Bleue ce midi, s’est ouvert sur le sujet.

Selon les commentaires de l’ancien coach, ce n’est pas nécessairement la faute des entraîneurs que les jeunes ne se soient pas développés adéquatement… Ce sont les joueurs/espoirs en question qui posaient problème, citant qu’il n’y avait « pas grand chose » à développer lorsqu’il était à Montréal.

Une petite pointe lancée à Marc Bergevin… et à Trevor Timmins.

La citation qu’on voit ci-haut en dit long sur la situation. Disons-le ainsi.

Michel a entre autres eu l’occasion de travailler avec Alex Gaclhenyuk et a confié qu’il savait que ce dernier n’allait pas être un joueur de centre après l’avoir vu jouer quelques fois.

Pourquoi tout ce débat « centre ou ailier », alors?

Lors du règne de Therrien à Montréal (2012 à 2017), il a travaillé avec des gars comme Michael McCarron, Jacob de la Rose, Nikita Sherbak, Noah Juulsen et Jarred Tinordi. Vous comprendrez que je n’ai pas nommé toutes les sélections réalisées par l’équipe dans cette période de cinq ans…

Ce qu’ont en commun ces joueurs-là, c’est qu’ils n’ont jamais été capables de trouver leur niche et de s’établir comme des réguliers à Montréal.

Tu as beau vouloir développer les jeunes, mais si ces jeunes-là ne livrent pas la marchandise… C’est l’opinion que partage Michel Therrien.

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