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Michel Bergeron critique vivement John Tavares

En 2018, les Maple Leafs pensaient avoir frappé un coup de circuit en remportant le derby John Tavares. Il y avait beaucoup d’équipes intéressées à ses services et il a choisi de jouer pour la Ville-Reine.

Cependant, quatre ans plus tard, le joueur ne semble plus faire l’unanimité que l’homme dans les médias torontois, mais également ailleurs dans la LNH. Le chroniqueur et ancien entraîneur des Nordiques Michel Bergeron s’en est pris au capitaine des Maple Leafs et il ne s’est pas gêné pour le critiquer. Voici le lien de sa chronique sur le site du Journal de Montréal.

« J’ai ce débat avec mes collègues à TVA Sports et je sais que je ne fais pas l’unanimité, mais je maintiens mon point : John Tavares est un boulet pour les Maple Leafs de Toronto. La presse le laisse tranquille parce que c’est une bonne personne, un bon père de famille. En ce qui me concerne, tant mieux pour lui, mais ce n’est pas un bon père de famille que je veux voir sur la patinoire quand tu gagnes autant d’argent et que tu es le capitaine de ton équipe. » – Michel Bergeron

Rappelons qu’au-delà du fait qu’il a ralenti au cours des dernières années, il n’a jamais été capable de mener son équipe au-delà de la première ronde, raison première pour laquelle il avait apposé sa signature sur un contrat de sept ans d’une valeur de 11 millions de dollars par année. Il voulait gagner et ce n’est toujours pas fait.

Ironiquement, les Islanders ne s’ennuient pas de leur ancien capitaine, eux qui se sont approchés d’une finale de la Coupe Stanley en 2020 et 2021.

Pour moi, Tavares fait partie d’un gros problème à Toronto : Le surplus de gros contrats d’attaquants. Marner, Tavares, Nylander et Matthews demandent tous les quatre énormément d’argent sur la masse salariale et du quatuor, c’est Tavares qui performe le moins et qui ne semble pas être à la hauteur du titre de capitaine avec son attitude de « Me, Myself and I ».

Il devient donc une proie facile dans l’histoire. Si on blâme le joueur, il faut aussi blâmer l’organisation qui lui a offert ce contrat alors que la formation disposait déjà de Matthews et de Marner.

Bergeron a ajouté dans son article qu’à ses yeux, le Canadien n’avait pas fait la même erreur et a misé sur la jeunesse cette année plutôt que d’immédiatement aller chercher un joueur comme John Tavares.

Il faut faire attention, car les Maple Leafs en 2018 n’étaient pas dans la même situation que le Canadien est cette année. Ils voulaient gagner et cherchaient la pièce manquante au casse-tête.

Le Canadien le fera dans deux ou trois ans lorsque l’équipe sera prête à passer à la prochaine étape. On verra peut-être un joueur hautement salarié comme Pierre-Luc Dubois s’amener à Montréal, mais à ce moment, l’organisation du CH devra veiller à ce qu’un déséquilibre salarial ne se crée pas entre son attaque et sa défensive.

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