Après tout, les jeunes Igor Shesterkin et Alexandar Georgiev ont pris la relève devant la cage à New York et l’impact de 8,5 millions de dollars sur la masse salariale du cerbère de 38 ans devenait beaucoup trop lourd.
Bref, ce n’est pas ça le point. On s’attendait à ce que d’autres clubs annoncent le rachat de contrat de certains joueurs, et c’est présentement ce qui est en train d’arriver.
C’est notamment le cas de Bobby Ryan, lui qui s’est vu son contrat racheté par les Sénateurs d’Ottawa cette semaine.
Plus tôt aujourd’hui, les Coyotes de l’Arizona ont annoncé que l’attaquant Michael Grabner ne sera pas de retour l’an prochain et qu’il devra passer par le ballottage pour que son contrat soit racheté par la formation.
Il restait une année au contrat de Grabner d’une valeur de 3.775 millions de dollars. Ainsi, pour l’Arizona, son nouveau cap hit sera de 833 333 $ en 2020-2021 et 1 258 333 $ l’année suivante.
The Arizona Coyotes have placed forward Michael Grabner on waivers for the purpose of buying out his contract.
Grabner had one-year at $3.775 million remaining on his contract.
New cap hits
2020/21 – $833,333
2021/22 – $1,258,333 pic.twitter.com/7012vr0vtC— Complete Hockey News (@CompleteHkyNews) October 3, 2020
La direction de l’Arizona semble d’ailleurs déçue d’avoir dû prendre cette décision. L’équipe a publié un communiqué touchant via son compte twitter dans le but de remercier Grabner pour tous les services qu’il a rendus à la formation :
A statement from GM Bill Armstrong regarding Michael Grabner: pic.twitter.com/hgWg3iuQgd
— Arizona Coyotes (@ArizonaCoyotes) October 3, 2020
La question à se poser est la suivante : est-ce qu’il pourrait aider le Canadien de Montréal?
Âgé de 32 ans, Grabner a terminé la dernière campagne avec une fiche de huit buts et trois passes en 46 matchs. Il a atteint le plateau des 20 buts à quatre occasions lors de sa carrière, affichant même un total de 34 filets en 2010-2011. Il est surtout reconnu pour sa vitesse sur patins.
De plus, comme le rapporte TVA Sports, l’attaquant autrichien souhaiterait poursuivre sa carrière dans la LNH.
Serait-il un bon fit dans la métropole? Personnellement, je me dis : si le salaire de son prochain contrat est respectable, pourquoi pas? Il ne toucherait pas la lune, évidemment. Mais un contrat aux alentours d’un million, ça pourrait être un bon pari.
Ce n’est peut-être pas le plus robuste attaquant de la ligue, mais Grabner viendrait combler un poste au sein du troisième ou du quatrième trio en plus d’apporter de la grandeur à l’attaque avec ses six pieds et un pouce.
Il pourrait aussi devenir une arme en désavantage numérique en raison de sa vitesse d’exécution, un peu comme l’a été Paul Byron lors des plus récentes saisons à Montréal.
Donc, Michael Grabner à un prix convenable à Montréal, c’est oui ou non?